Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 1 octobre 2019

Merci Guillaume Musso !

*
J'ai lu 88 pages (c'est imprimé en gros caractères) de La vie secrète des écrivains de Guillaume Musso. Je voulais comprendre pourquoi cet auteur vendait des centaines de milliers de romans ; autant, presque, voire plus , que son confrère Marc Levy.
Premières pages écrites dans un style pseudo-journalistique d'aujourd'hui (une dénonciation ?) à la lecture desquelles surgit l'envie de saisir le premier crayon à papier disponible pour corriger les barbarismes et autres fautes de français, et après ce que l'on peut qualifier de prologue, une histoire en mode "thriller" qui fait penser à l'un de ces téléfilms de facture standard diffusés par les chaînes dites généralistes en début de soirée.
Au passage, par le truchement de son personnage principal, le faiseur de romans vilipende les "intellos" et autres adeptes du "style", ce machin qui n'a aucune importance, édicte-t-il !
"Du coup", comme tout le monde dit, ou presque, j'ai envie de me pencher à nouveau sur mon clavier pour tenter d'écrire quelques belles phrases en français : ça me vengera !

* La couverture, déjà...   


"Mais certes pas celui-là, alors, mes chéris !"



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Pitié cher auteur, pas de "du coup" (je plaisante, j'ai bien compris la caricature)! D'où vient, d'ailleurs, l'usage immodéré et presque toujours contrevenant de cette désormais quasi interjection/ponctuation? Quelqu'un le sait-il? C'en devient douloureux pour l'oreille...
Yama Zek

Silvano a dit…

C'est ce que l'on appelle "tic de langage" qui se répand dans la foule le plus souvent par le truchement des médias, comme "au final", et autres expressions du jour.

Anonyme a dit…

J'avoue! :-)
Yama Zek

estèf a dit…

Vous manquez de courage Silvano, j'ai lu deux de ses romans avant de renoncer définitivement...
Du coup, j'en profite pour vous demander ce que vous pensez de cette propension à remplacer "à" et "dans" par "sur" : "je monte sur Paris" (sic),"je vais sur les Alpes pour les vacances" (re-sic). Au final, une nouvelle façon de survoler la langue ?

Silvano a dit…

Deux romans ?! Bravo, estèf ! J'ai fulminé maintes fois dans ces pages contre l'usage abusif de cette préposition. Vous ravivez ma colère. C'est, bien sûr, insupportable.