Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 19 juin 2020

Île chaude




Fire Island Pines, Polaroids 1975-1983 - Tom Bianchi




5 commentaires:

berlingo a dit…

Tiens, j'ai récemment vu le film The Normal Heart qui traite du début du sida et qui se passe en partie à Fire Island. Beau mais triste long-métrage.

joseph a dit…

Ile du Levant ?

Silvano a dit…

OUi, ce film est une réussite, berlingo !

Silvano a dit…

Lisez mieux les légendes, Joseph : il s'agit de Fire Island, dans l'état de NY.

Enguerrand a dit…

Fire Island !

Pour qui est amateur de littérature gay US contemporaine sait évidement ce que cette langue (comme le Lido de Venise)de terre au large de Long Island représente dans l'imaginaire homosexuel américain (US). Pour ma part c'est en lisant "Dancer from the dance" d'Andrew Holleran que j'ai connu pour la première fois cette ile. D'ailleurs ce "spot" gay ne date pas d'hier, Oscar Wilde durant sa tournée américaine en 1882 aurait séjourné au Perkinson Hotel de Cherry Grove sur l'île. W.H Auden et Christopher Ischerwood visitèrent Fire Island en 1947, l'année suivante W.H.Auden écrivit le poème "Pleasure Island" en souvenir du lieu. Enfin, Truman Capote loua sur l'ïle une maison au milieu des pins afin de travailler à la rédaction d'une petite nouvelle qu'il allait titrer ....Breakfast at Tiffany's.

Pas inutile de dire qu'au début des années 80 les ravages du sida allaient priver une génération de gays américains d’apprécier ce lieu mythique.