Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 26 janvier 2021

Tombe Victor ! et les femmes

Il n'étonnera personne, parmi mes lecteurs les plus avisés, que le lectorat de Tombe, Victor ! soit en grande partie féminin.
J'avais reçu notamment le témoignage d'une maman d'un garçon que la révélation de l'homosexualité de T. lors d'un petit-déjeuner en famille avait plongée dans le désarroi : la réaction du père avait été d'une extrême violence.
Ce genre de comportement est encore beaucoup trop répandu de nos jours, et l'on sait l'intérêt que je porte à l'action du Refuge, lieu d'accueil et de réconfort s'il en est.
Dans le cas évoqué ci-dessus, j'ai appris que la situation avait évolué favorablement.
Du baume au cœur, au milieu de tant de situations dramatiques vécues jour après jour.

À l'heure où j'accouche dans une agréable douleur d'un nouvel opus, je relis pour me motiver l'avis d'une amie comédienne que l'on ne peut soupçonner d'indulgence à mon égard.
Le voici  : 

[Tombe, Victor ! (merveilleux titre) a été écrit par un homme qui m’est cher et a obtenu le Prix du jury du Roman Gay (prix qui distingue un ouvrage traitant d’une façon ou d’une autre de l’homosexualité, peu importe l’orientation sexuelle de l’auteur.e).
Ce roman d’apprentissage plein de délicatesse, de poésie et de sensibilité revisite une époque en plongeant dans le sud de la France des années 60 et dans l’éveil sensuel d’un adolescent qui voit grandir son don pour la musique en même temps que son goût pour le même sexe.
Cet homme qui m’est cher est musicien, mais aussi écrivain, c’est évident : aucune posture, aucune complaisance, un travail sur la langue qui nous restitue à la fois un vocabulaire charmant et désuet aussi savoureux que les friandises qu’on trouvait dans les épiceries d’autrefois, et les émotions soudaines et ambivalentes qui font se dresser les corps au garde à vous tandis qu’affleure une évidence qu’il va s’agir d’apprivoiser en secret. C'est tendre, ensoleillé, émouvant, et universel, je l’ai lu d’une traite !] Tatiana Gousseff, comédienne


Les Parisiens peuvent à nouveau se procurer le livre aux Mots à la bouche dont la nouvelle adresse est 37 rue Saint-Ambroise (11ᵉ).
Et puis, ça vous donnera l'occasion, si ce n'est déjà fait, de découvrir leurs nouveaux locaux où l'accueil est cordial et les conseils de lecture très affûtés.
J'ai vu qu'Alizé en vendait régulièrement ; ils ont plusieurs points de vente en Île-de-France, si j'ai bien compris.
En région, il suffit de le commander chez votre libraire.
On évite la "zone", bien sûr !
Enfin, je pense faire rééditer mon petit ouvrage chez un éditeur "classique" puisque je suis maintenant en capacité de récupérer mes droits.

5 commentaires:

Antoine a dit…

Cette comédienne sensible exprime ce que j'ai éprouvé à la lecture de votre roman qui n'est pas "petit". Je l'ai prêté à mon fils de 17 ans qui avait besoin de mieux me comprendre. Il considère mon compagnon comme un beau-père avec lequel il s'entend à présent admirablement. Votre roman n'y est sans doute pas pour rien.
Vous nous dites que vous avez repris la plume. Je suis impatient de vous lire à nouveau.

Silvano a dit…

Merci Antoine. Je suis infiniment touché par ce commentaire.

Thibault a dit…

Commandé !

Silvano a dit…

Coolos, Thibault (!) : me voilà riche !

Xersex a dit…

non di sola Callas vive Xersex

https://www.youtube.com/watch?v=4rmLDjKZcvE