Nota : par je ne sais quels aléas, ce billet-musique du dimanche programmé à l'heure habituelle n'apparut pas ce matin.
J'ai pu le récupérer finalement et lui redonner toute sa place : les amateurs apprécieront.
J'espère que les lecteurs qui lisent ce journal dès l'aube et en furent privés, reviendront le voir.
J'ai pu le récupérer finalement et lui redonner toute sa place : les amateurs apprécieront.
J'espère que les lecteurs qui lisent ce journal dès l'aube et en furent privés, reviendront le voir.
Lucas Debargue, pianiste français d'exception, excelle dans Scarlatti, mais aussi dans Liszt : on appréciera (humblement, si l'on taquine le clavier) sa très belle interprétation de la Sonate en si mineur de ce dernier, sonate toujours formidablement "moderne", grâce à laquelle il obtint le Prix Cortot en 2016 ; c'est là : clic
Pour le Scarlatti ci-dessus, outre le jeu éminemment respectueux du style du compositeur italien, on appréciera l'environnement en phase avec mon billet précédent. Mais surtout la sonorité du piano, vraisemblablement (la prise de vue ne permettant pas de le déceler) un Pleyel des années 1920-1930, lumineuse, très "française". Dans l'indispensable coffret qui contient l'intégrale des enregistrements du vénéré Samson François, les utilisations de l'instrument de la fabrique parisienne aujourd'hui disparue, sont remarquables pour peu que l'on soit doté d'une oreille de mélomane : la différence avec les sempiternels Steinway, excellents néanmoins, est probante.
J'eus l'occasion de passer un après-midi à m'émerveiller de la qualité technique et sonore d'un 1/4 de queue Pleyel de 1927 qui avait traversé la Méditerranée en son temps, d'Oran à Paris, et fut restauré admirablement il y a quelques années. J'ai failli acquérir cet instrument, mais le décès de la vieille dame qui le possédait mit fin à toute transaction, la famille ayant décidé de le récupérer, car, me dit-on alors, c'était un "très beau meuble".
J'en suis à jamais inconsolable.
J'eus l'occasion de passer un après-midi à m'émerveiller de la qualité technique et sonore d'un 1/4 de queue Pleyel de 1927 qui avait traversé la Méditerranée en son temps, d'Oran à Paris, et fut restauré admirablement il y a quelques années. J'ai failli acquérir cet instrument, mais le décès de la vieille dame qui le possédait mit fin à toute transaction, la famille ayant décidé de le récupérer, car, me dit-on alors, c'était un "très beau meuble".
J'en suis à jamais inconsolable.
4 commentaires:
Je me suis heureusement accordé une grasse matinée. Superbe interprétation de Scarlatti. Et je m'en vais découvrir son Liszt après le déjeuner, sans un décor moins prestigieux que celui de la photo qui précède. Bon dimanche, indispensable Silvano !
Connais-tu, Silvano, le Scarlatti joué par Marcelle Meyer?
X. : bien sûr. Excellent. Mais elle est morte en... 1958.
:)
et donc????
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