Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 15 janvier 2022

Molière : 400 ans aujourd'hui et toujours jeune


Molière, d'Ariane Mnouchkine (1978) demeure le seul film digne de ce grand homme
qui sut mieux que personne tourner en dérision les tares et les bassesses de la société de son époque.
De son époque, vraiment ?
À la question "Quoi de neuf ?", Sacha Guitry répondit : Molière !
Toujours juste.

Le film d'Ariane Mnouchkine révéla l'immense talent de Philippe Caubère.
La scène de la mort de Molière ne s'est jamais effacée de ma mémoire : 


Synopsis :
Réalisé avec 120 comédiens, 600 participants, 1300 costumes, 220 décors et deux années de travail ce film en quatre heures raconte l'aventure de Molière et de son siècle. Comment un petit garçon ne´ en 1622 d'un père tapissier et d'une tendre mère qu'il perdra trop tôt, deviendra-t-il cet acteur prodigieux. Cet auteur universel que nous connaissons tous si bien et si mal ? De son enfance à sa mort, nous allons suivre Molière et ses compagnons de route, de joie, de misère et de gloire, partager ses premières tentatives théâtrales, ses échecs, ses succès, ses combats et ses lâchetés. Épopée familière et grandiose où se heurtent dévots et libertins, paysans affamés et courtisans emperruqués, c'est aussi la vie d'un honnête homme qui mène jusqu'à l'épuisement une lutte incessante pour exercer son art en ce siècle de répression et d'hypocrisie violentes.

Philippe Caubère, immense comédien

5 commentaires:

Alex Cendre a dit…

Le film est parfait, incontournable pour le sujet.

estèf a dit…

Quel souvenir !
Le Molière de Laurent Tirard est très bien aussi dans un autre genre certes, mais ouvre des perspectives intéressantes.

uvdp a dit…

Je vais commencer à regarder le film ce soir : https://www.youtube.com/watch?v=ioFpM3MocfY

Silvano a dit…

estèf : le film de Tirard est intéressant, certes, mais plus anecdotique.Je ne l'avais guère apprécié, celui d'Ariane Mnouchkine étant trop présent dans mon souvenir.

Anonyme a dit…

Avec le très beau morceau "cold song" de Purcell à la fin (il y a plusieurs belles versions sur youtube). J'ai découvert votre blog hier... je n'ose pas vraiment mettre de lien vers le mien. Pour le moment, je suis fan de Forster et cela fait 4 mois que je creuse ce sujet...

Pivoine.