Marcel Proust et ses ami(e)s au cours de tennis du boulevard Bineau, Neuilly-sur-Seine, 1892 (photographie anonyme)
* Étant donné les récriminations féminines de saison, souvent justifiées au demeurant, je me suis demandé si je devais inclure dans le titre "pote.ss.e.s", si tant est que le substantif "potesses", guère élégant, soit admis par l'Académie. En outre, comme on le voit, je n'ai guère intégré la notion d'écriture "inclusive". Je me borne généralement aux parenthèses permettant d'inclure le "e" féminin.
5 commentaires:
Je ne voudrais pas induire dans l'esprit de vos fidèles le moindre soupçon de misogynie à votre égard mais j'observe que vous avez coupé la jeune femme debout sur un tabouret, qui est Jeanne Pouquet un des modèles de Gilberte. Serait-ce un effet de votre ressentiment contre cette "pote" qui a souvent fait souffrir Marcel ?
Ludovic : vous avez la berlue, mon cher Ludovic !
(Comment donc, de mauvaise foi, dites-vous ?)
;)
D'après plusieurs dictionnaires "pote" peut se dire d'une femme .
Merci de nous avoir épargné "potesses" et "pote.s.sses"
Cher Silvano, je n’ai jamais mis votre bonne foi en doute ! J’attribuais seulement à un mouvement d’humeur contre Mlle Pouquet le cadrage peu respectueux d’un document quasi historique, ce à quoi vous ne nous avez pas habitués, document iconographique dont vous savez certainement qu’il a fait dire à de mauvais plaisants qu’il n’y avait pas que les jeunes filles qui rêvaient de tennis en pension.
Ludovic : malentendu. Ayant malignement réinséré entretemps le "bon" cliché, je m'accusais, par contorsions, de mauvaise foi.
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