Je suis persuadé que certaines œuvres nous métamorphosent : quand, encore enfant, j'écoutai pour la première fois le Concerto en sol de Ravel, ce fut la révélation d'une "autre" musique pour piano. La lecture de La montagne magique de Thomas Mann à l'adolescence me fit différent, je le sais. Il en fut de même à l'âge adulte pour l'immense roman de Kundera. L'écrivain tchèque vient de tirer sa révérence. Un seul mot me vient à l'esprit : merci.
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