Autoportrait vers 1917 (fonds photographique Gustave Roud. Subilia. BCUL. AAGR) |
Le poète et photographe suisse romand Gustave Roud (1897/1976) a laissé une abondante (et souvent
douloureuse) œuvre poétique et des photographies (le fonds en compte plus de treize mille !) qui traduisent des penchants qu'il n'aurait jamais concrétisés.
Je le découvre par quelques-unes de ces épreuves qui ne peuvent qu'éveiller le "soupçon" sur ses inclinations.
Une fois n'est pas coutume : découvrant comme vous, sans doute, l'existence de cette personnalité, je cite un extrait de la notice Wikipédia : " Roud exprime dans son art poétique les tourments métaphysiques et existentiels que lui inspirent la vie et la contemplation de la nature, mais aussi ce qu'il qualifie lui-même de sa "différence". Le poète vit en effet son homosexualité à la fois comme une grâce et comme une souffrance sans remède. Il trouve dans la compagnie platonique de ses amis les paysans une consolation à l'inachèvement de sa passion pour la beauté masculine, dont il héroïse l'image dans ses textes, dans son Journal, mais aussi par les photographies qu'il réalise de ses amis, Olivier (son grand amour idéal), Fernand, Robert etc. "
Ci-dessous, un montage photographique de l'Université de Lausanne illustrant un très beau poème qui ne laisse guère de place à l'ambiguïté :Fermier suisse, 1940 Série Corps de Paysans
2 commentaires:
Merci Silvano,quelle belle journée s'annonce devant tant de beauté...Serge
... et il faut lire le très beau roman de Bruno Pellegrino, "Là-bas, août est un mois d'automne", Genève: Zoé, 2018, qui s'inspire de la vie de Gustave Roud !
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