La chambre était pauvre et vulgaire,
cachée à l'étage de la taverne louche.
Par la fenêtre, on voyait la venelle,
sale et étroite. D'en bas
montaient les voix de quelques ouvriers
qui jouaient aux cartes et s'amusaient.
j'avais à moi le corps de l'amour, j'avais
les lèvres roses et voluptueuses de l'ivresse-
roses d'une ivresse telle que même en ce moment
où j'écris après tant d'années !,
je m'enivre à nouveau dans ma maison solitaire.
Constantin Cavafy
(traduction Ange S. Vlachos)
6 commentaires:
Subtil , pour l'époque il ne laisse deviner : avec un homme ou une femme ?
Sa vie : https://m.ok.ru/video/2526012836518
On trouve sur youtube ce beau documentaire:
Constantin CAVAFIS – Un Siècle d’écrivains : 1863-1933 (DOCUMENTAIRE, 1998)
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clic
Merci Eric D : c'est plus simple qu'en poutinien, j'insère le lien
Très beau texte. La série Un siècle d'écrivains est passionnante.
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