Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura
"La gravité est le plaisir des sots"
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
dimanche 15 septembre 2019
Cadeau : ça c'est du bis !
Un bis parmi beaucoup d'autres, lors du récital historique d'Evgeny Kissin
aux "Prom's" de Londres 1997 .
Cliquer sur 'regarder sur youtube : quelques secondes de pub à passer, et ça démarre !
Vu à Pavia (Pavie)
Une ruelle de Pavie.
Dommage que son étroitesse
n'ait pas permis à mon objectif
d'embrasser l'intégralité de ce mur.
samedi 14 septembre 2019
vendredi 13 septembre 2019
jeudi 12 septembre 2019
mercredi 11 septembre 2019
Vomissons ensemble
![]() |
Qui se ressemble.... |
On ne va tout de même pas citer le nom de ces trois individus.
Si les supporteurs de foot tiennent absolument à l'employer, on peut
leur expliquer à quel genre d'êtres "humains" ils peuvent employer le
terme "enculés".
(Les sieurs Zemmour et Dupontaignant étaient au buffet pendant la prise de vues.)
mardi 10 septembre 2019
J'aimais beaucoup...
![]() |
JeanCarlo Leon, Colombie |
cette mode des petits bonnets
qui semblent déjà vieilleries.
C'était avant les barbes et les peintures de guerre.
J'aime bien l'allure générale de ce garçon : il y a recherche
harmonique ; le gris, le noir, et les lacets blancs des baskets.
J'arrête, on croirait une chronique de Sophie Fontanel, la prétendue
papesse féchione de l'OBServateur, un peu avant les pubs pour les villas
et appartements destinés au millionnaires. Les hebdomadaires de gauche
ne sont plus ce qu'ils furent. Ou bien est-ce la gauche qui n'est plus ce qu'elle fut.
Qui n'est plus ?
lundi 9 septembre 2019
C'est lundi, mon Titi* !
* Il m'a tout de même fallu attendre notre dix-huitième nuit d'amour pour que je puisse me permettre de l'appeler ainsi.
dimanche 8 septembre 2019
Cadeau : ça s'appelle chanter !
Dmitri Aleksandrovitch Khvorostovski ( Дмитрий Александрович Хворостовский ) 1962-2017
samedi 7 septembre 2019
Cette musique… c’est celle de Brahms ? …. Non. C’est Mahler…
Je reviens sur ce Quatuor de Gustav Mahler inséré ici-même mardi dernier (voir plus bas) que Martin Scorsese* fait entendre dans l'excellent Shutter Island.
Outre la puissance évocatrice de la musique et de ce qu'elle réveille dans la mémoire du personnage principal, il y a, à mon sens, autre chose que sous-tend ce dialogue.
Outre la puissance évocatrice de la musique et de ce qu'elle réveille dans la mémoire du personnage principal, il y a, à mon sens, autre chose que sous-tend ce dialogue.
On sait que Malher, juif, fut mis à l'index par les nazis, y compris dans sa ville de Vienne à laquelle il avait tant apporté.
Dire "Brahms" pour "Mahler" n'est pas innocent : je pense que l'auteur a voulu souligner que, pour les antisémites, il y avait la volonté d'effacer ce qu'avait produit le génie juif, de remplacer le patronyme honni par celui d'un authentique germain d'où la "vision" de DiCaprio dans la scène.
On n'en a toujours pas fini avec ça, hélas, et il semble bien que la "bête immonde" de Brecht ne se soit jamais vraiment endormie.
Ci-après la fameuse scène (en version originale) qui contient cette réplique inoubliée des cinéphiles :
* C'est fou le nombre de personnes qui persistent à prononcer son nom "Scortchèse" comme s'il était écrit "Scorcese", peut-être pour montrer que la langue italienne n'a pas de secrets pour elles : raté, il s'appelle Scorsese, et ça ce prononce comme ça se lit, pour une fois.
Jodlons ensemble allègrement !
C'était une blague de mon vénéré professeur de français de sixième :
- Savez-vous qui inventa l'engrenage ?
- ...
-Un Chinois ! Et savez-vous qui inventa la tyrolienne ?
- ...
- Le même, quand il se prit les doigts dans l'engrenage !
vendredi 6 septembre 2019
Séduction
En effet :
je peux vous dire, d'expérience,
que jouer du Chopin est un outil
de séduction inestimable !
jeudi 5 septembre 2019
Tout pour plaire... ou presque
![]() |
Pas un garçon parfait, mais quel sourire ! |
On pourra chipoter un tantinet
sur la musculature due aux séances
de modelage en salle, et sur le tatouage, nouveau fléau
de la modernitude.
On constate maintenant l'étendue de la catastrophe jusque
derrière les oreilles. J'attends maintenant le bleuissement
fatidique dans les narines ou entre les doigts de pieds ;
bref, dans les moindres parcelles d'épiderme exploitables.
Mais je vais arrêter de récriminer, car, dès que je
désigne une nouvelle atteinte à mes conceptions
de l'esthétique, je constate peu après que le phénomène
ne cesse de s'amplifier !
Cadeau : quand c'est beau à pleurer...
Si je devais faire un top 10 des mes œuvres pour piano préférées, celle-ci y figurerait sans
aucun doute.
De plus, ici, pas d'images superflues, simplement le jeu divin du rarissime Radu Lupu :
un cadeau légué par Johannes Brahms transmis par un pianiste exceptionnel.
J'aime également beaucoup une version de concert de Rubinstein et celle de Pogorelich que l'on trouve sans difficulté, parmi d'autres, excellentes également, sur YouTube, qui est une bénédiction... dans ces cas.
J'en possède quelques très belles interprétations, dont une, très profonde, de Julius Katchen (vinyle, Decca) et un bis de concert de Sokolov (CD Deutsche Grammophon).
Si, malgré sa beauté physique, Hélène Grimaud m'est insupportable de visu quand elle joue, la version déjà ancienne qu'elle a enregistrée pour Erato fait également partie de mes favorites.
mercredi 4 septembre 2019
Alexandre Tharaud, Camelia, et... Barbara
Sorti en septembre, l'album-hommage d'Alexandre Tharaud sera toujours d'actualité tant les chansons de la dame brune sont intemporelles et éternelles.
Ce qui semblait relever de la gageure est devenu réussite absolue, un très bel album où l'on retrouve, très impliqué(e)s de grand(e)s interprètes de la chanson, tous styles réunis, en mémoire de l'immense Barbara, autour du grand pianiste français.
Indispensable à toute bonne discothèque, en CD ou en téléchargement.
mardi 3 septembre 2019
Arte milanese
![]() |
L'art nous sauve, art de rue, Milan. |
J'aime bien l'expression artistique libre quand elle est de cette qualité, quand elle bouscule le passant.
Les tags, c'est autre chose : une agression.
Gelato
lundi 2 septembre 2019
Cadeau de rentrée, et non des moindres
Je ne vous ferai pas l'injure de vous demander dans quel (excellent) film on peut entendre ce sublime Quatuor pour piano et cordes de Gustav Mahler, n'est-ce pas ?
L'image est explicite.
Résultat du jeu
C'étaient les fesses du Napoléon de Canova qui accueille les visiteurs à la Pinacothèque Brera de Milan.
dimanche 1 septembre 2019
Cadeau : diabolique !
Ne
vous fiez
pas au visage
angélique de Lucas Debargue :
dans la périlleuse Mephisto Waltz N°1
du grand Ferenc (Franz) Liszt, il fait preuve
d'une virtuosité et d'une sensibilité proprement démoniaques :
vous fiez
pas au visage
angélique de Lucas Debargue :
dans la périlleuse Mephisto Waltz N°1
du grand Ferenc (Franz) Liszt, il fait preuve
d'une virtuosité et d'une sensibilité proprement démoniaques :
Grand piano pour pianiste Majeur
![]() |
Photo "Museo teatrale alla Scala", Milan |
![]() |
Liszt à 21 ans par Achille Devéria. Mignon, non ? |
On sait que Ferenc (Franz) Liszt (1811-1886) fut un extraordinaire pianiste et compositeur qui fit se pâmer les foules en "rock-star" avant la lettre à l'époque romantique.
Le jeune Liszt était, de plus, doté d'un physique fort avenant et fut un séducteur... de dames, car banalement hétérosexuel.
Après quelques années tumultueuses en ces matières, Liszt rejoignit en 1861, à Rome, l'ordre des Franciscains, devenant l'abbé Liszt, dont les compositions revêtirent un caractère nettement plus sacré que les Rhapsodies hongroises et autres pièces de virtuosité qui l'avaient rendu célèbre.
En 1883, les prestigieux facteurs de piano Steinway & Sons lui offrirent un instrument qui, d'un coup, disqualifiait les pianos de concert des marques les plus en vue.
Liszt fut subjugué par la sonorité et le toucher de ce Steinway dont la mécanique permettait un jeu extraordinairement précis, notamment dans l'exécution de ces notes répétées que l'on retrouve souvent dans l'oeuvre du Hongrois.
La mort survint trois ans seulement après la livraison de ce piano qui échut tout d'abord à sa petite-fille Daniela Von Bülow ; puis, le magnifique instrument erra de demeure en demeure, y compris celle de l'écrivain Gabriele D'Annunzio, celui-là même qui flirta avec le fascisme à ses débuts pour s'en éloigner, car résolument opposé au nazisme. Le piano trôna donc quelques temps dans la villa du "grand homme" (il fut et reste toujours populaire chez nos voisins) sur les rives du Lac de Garde, lequel vivait avec la pianiste Luisa Baccara, sans doute ravie de pouvoir jouer pareille merveille.
À la mort de D'Annunzio, le piano fut enfin récupéré par la famille Von Bülow, qui, quelques années après, en fit don au "Museo teatrale alla Scala" de Milan.
Le Steinway du grand Liszt a bénéficié, il y a peu, d'une restauration complète grâce aux efforts d'organismes publics et de mécènes privés. Il a, dit-on, retrouvé cette brillance qu'affectionnait tant le Maître.
Je ne sais en quelles occasions il est utilisé, mais quand on sait qu'un piano doit être impérativement joué pour garder ses qualités, je suppose qu'il participe à des événements organisés dans l'historique édifice.
Ces deux photos sont d'un Silvano ému.
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