Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura
"La gravité est le plaisir des sots"
mardi 22 février 2022
lundi 21 février 2022
"Mon amant de Saint-Jean" | Episode 16 : Nous avions quinze ans
1937, un village de l'Aveyron. Deux adolescents, Claude (le narrateur) et Jean vivent une relation interdite, jusqu'alors préservée de la rumeur. Trois personnes, au village, leur apportent un soutien complice : Jacob Epstein, un vieil excentrique accueille leur amour dans sa maison isolée sur les hauteurs. Clément Chaumard, le fils du boulanger, est ostracisé en raison d'un psoriasis qui affecte son apparence. Solange Gleizes est une pocharde venue de Montpellier où elle a vécu des événements dramatiques. Cette femme sans âge, errant sans relâche dans le village, sait tout des turpitudes de ses concitoyens. Elle a surpris les agissements de Pierrette, la fille du Maire, que les garçons viennent peloter le dimanche dans la salle municipale. Les deux amants embusqués ont observé le manège, découvrant des turpitudes qu'ils étaient loin d'imaginer. Excités, ils gagnent leur "refuge" un temps délaissé.
Notre vieux copain si jeune, heureux de
nous revoir, nous a accueillis avec joie et sans barguigner nous nous sommes
précipités vers la chambre, gravissant quatre à quatre les marches de
l’escalier qui menait au septième ciel pour y gagner la délivrance.
Jamais chair ne fut moins triste qu’entre
nous. Nous nous amusions de ces différences anatomiques comparées avec
curiosité, nous flairant comme des chiots frétillants d’aise ; Jean cabriolait sur le matelas de laine puis se relevait pour exhiber sa virilité triomphante - « t’as
vu, c’est ça un homme ! » - avant de fondre sur moi en rapace. Quand l’un
s'offrait à l'autre, dans la position qui permet l’échange des regards, le sourire
affleurait toujours, comme pour encourager l’accomplissement. Nos partages
furent continuellement joyeux. Nous avions quinze ans et j’aurai quinze ans jusqu’au
dernier moment, tant que ton souvenir me tiendra compagnie.
Une fois étanchée notre soif de caresses, après quelques sommaires ablutions,
Jacob, que nos sonores facéties, là-haut, avaient mis en joie, ouvrit une
bouteille de Saint Raphaël Quinquina pour fêter nos retrouvailles. Jeannot fit un récit à se tordre de rire du spectacle auquel nous avions assisté ce jour-là. Sur le
phonographe notre ami a joué Y a d’la joie par Maurice Chevalier sur laquelle
nous avons dansé frénétiquement en poussant des hurlements de louveteaux.
Ce
soir-là, loin d’imaginer que je pouvais m’être enivré, ma mère, devant mon
euphorie, me demanda si tout allait bien. Mon père, plus au fait des effets
pervers de l’alcool, me jeta des regards suspicieux en fronçant les sourcils.
Au cours du souper, je m’enhardis – le
vin cuit faisait-il encore son œuvre ? – à évoquer la suite de mes études.
Il me restait deux ans avant le baccalauréat, un
diplôme qu’aucun de mes camarades, à l’exception de Jeannot s’il se décidait à
travailler, ne pouvait briguer. La plupart d’entre eux, au demeurant, n’avaient
pour d’autre ambition que de demeurer au village ou dans les environs immédiats
et d’exercer la même profession que leur géniteur. Quatrefages débiterait de la
saucisse, Verdeille se voyait travailler la vigne près de Millau aux côtés de
son oncle tandis que Pichon espérait trôner un jour au comptoir du bistrot
paternel. Tous, cependant, exprimaient le désir de moderniser l’entreprise
familiale, espérant peut-être donner un souffle nouveau à une bourgade qui
sombrait dans la léthargie.
(À suivre)
© Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022
dimanche 20 février 2022
Gigotons !
Cette Gigue, de nature à ensoleiller les matinées les plus moroses, est extraite de sa Sonate opus 9 n°5.
On peut écouter la sonate dans son intégralité ici : clic
samedi 19 février 2022
vendredi 18 février 2022
jeudi 17 février 2022
mercredi 16 février 2022
Omar Rudberg : sensuel, ce garçon !
Il en fait vibrer une : mon côté midinette.
La chanson n'a guère d'intérêt, mais quelle sensualité !
mardi 15 février 2022
"Pour toujours" avec Mina l'éternelle
Avant de rendre compte ici de Pour toujours, le film de Ferzan Ozpetek que je vais voir incessamment, il m'est agréable de constater que le cinéaste italo-turc a intégré au film la magnifique chanson Luna diamanta écrite par Ivano Fossati, autre grand de la chanson italienne, interprétée par la grande Mina Mazzini.
C'est Ozpetek lui-même qui a réalisé la vidéo ci-dessous où la Diva fait passer une émotion de chaque note. L'album Mina Fossati d'où est extraite la chanson date de 2019.
Bon an mal an, Mina produit un disque longue durée ; à quatre-vingt-deux ans, la voix est toujours exceptionnelle :
lundi 14 février 2022
"Mon amant de Saint-Jean" | Episode 15 : Clarabelle
Dans ce village reculé de l'Aveyron, deux adolescents, Jean Goupil et le narrateur, Claude Bertrand, on une relation qui n'a plus rien d'amicale. Ils doivent cacher leur passion interdite, bénéficiant de la complicité d'un vieil excentrique qui abrite leur amour dans sa maison refuge, loin du village. Les deux garçons ont deux autres complices au village : Clément Chaumard, discriminé pour d'autres raisons, et Solange Gleize, une quasi-clocharde qu'ils ont d'abord pensé leur être hostile. Solange, ivrogne invétérée erre toute la journée dans le bourg. Elle en connait tous les secrets. Elle a raconté aux deux amis celui de Pierrette Viguier, la fille du Maire, qui se livre régulièrement à un petit jeu des plus surprenants avec des garçons du pays.
Pierrette Viguier avait de gros seins qui faisaient loucher tous les
garçons du village. Goupil l’avait sarcastiquement surnommée Clarabelle.
C’était le nom de la vache des dessins animés que projetait l’opérateur du
cinéma ambulant avant le grand film. Nous avions longuement débattu sur ce
surnom. Je penchais plutôt pour « labourage et pâturages » en
référence à Sully, plus savant à mon goût, pour reconnaître que Clarabelle
était finalement plus cocasse. Les faits que nous avaient relatés la Solange avaient tout lieu de nous surprendre. Aussi, un dimanche après-midi, nous étions-nous
postés à couvert derrière la salle municipale. Il fallut attendre près de deux heures pour que notre attente soit récompensée. La friponne entra, suivie du fils
Bastide puis de Léon Quatrefages, le fils du « roi du pâté de foie »
que l’on dégustait chez nous les jours d’opulence. Arrivèrent ensuite, avec une
allure de conspirateurs, ce salopiaud de Verdeille et Maxime Légier, lequel se
distinguait des autres par un incurable bégaiement qui lui avait valu le
sobriquet de « Mama ».
![]() |
Clarabelle |
Nous aurions pu tenter une incursion, mais nous craignîmes de mettre un terme à l’action par nos éclats de rire.
C’était assez pour se convaincre que ce village bien tranquille n’était pas exempt de turpitudes. Et nous qui avions toujours pensé que la fille Viguier, qui ne manquait jamais une messe, était un modèle de vertu !
Une sainte-nitouche, oui !
« Tu crois qu’ils la paient ou lui font des cadeaux ? » s’enquit mon comparse.
« Sans doute qu’ils se branlent » avais-je répondu sur un ton désinvolte qui le fit pouffer.
« Ou elle s'en charge, mais ça doit être plus cher ! » persifla-t-il.
Il en fallait moins, à notre âge, pour faire naître d’irrépressibles pulsions.
Nous décidâmes d’aller à notre tour frapper à une porte, celle de Jacob Epstein.
(À suivre)
© Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022
Illustrations : 1 Photo extraite de la série Merli/Philo (Netflix)
2 Disney
Offrez des fleurs !
dimanche 13 février 2022
Bidgood (6)
Sur James Bidgood, récemment décédé,
voir le billet de mardi dernier publié à sept heures quarante.
J'ai choisi ma photo préférée pour vous souhaiter un Bon Dimanche !
Venise et Naples saluées à coups de "klaxon" !
Ses carnets de voyage musicaux sont justement célèbres.
Vous écoutez l'une de ces pages, ici interprétée par le pianiste allemand Alexandre Krichel, qui, outre ses indéniables qualités techniques (l'œuvre n'est pas des plus faciles), bénéficie d'un physique plutôt agréable.
samedi 12 février 2022
" Parce que j'ai enfin su...
ce que ça faisait de toucher un autre garçon."
(Ça ne semblait pas affecter le sympathique Isaac Cole Powel outre mesure.)
vendredi 11 février 2022
"Tu vois mon derrière dans la glace ? - Oui. - Tu les trouves jolies mes fesses ? - Oui... très.*
jeudi 10 février 2022
Beau travail
qui donne à ses clichés sur papier cet aspect suranné.
Instagram : clic
mercredi 9 février 2022
mardi 8 février 2022
Bidgood est mort : gratitude !
James Bidgood est mort covidé le 31 janvier à l'âge de 88 ans.
L'iconographie gay des précédentes décennies lui doit énormément.
La manière Bidgood a notamment influencé le duo Pierre et Gilles.
Pink Narcissus, son film réalisé en Super 8 entre 1960 et 1970 sans budget et tout d'abord signé "Anonymous" demeure, malgré son côté "de bric et de broc" une oeuvre phare de l'Amérique gay de ces années d'avant Sida.
Il a nourri les fantasmes éphébophiles de plusieurs générations de spectateurs.
La mise en lumière kitchissime de l'ange diabolique qui sert de personnage principal a permis à cette œuvrette de devenir quasiment une pièce de musée cinéphilique.
Chaque jour de la semaine, la photo de l'ange quotidien de GC, sera l'une de ses œuvres.
lundi 7 février 2022
"Mon amant de Saint-Jean" | Episode 14 : Temps orageux en fin d'après-midi
(...) aux ébats sous les frondaisons... |
Résumé
L'histoire se déroule en 1937 dans un village de l'Aveyron, où deux adolescents éprouvent l'un pour l'autre une amitié passionnée qui se mue en liaison amoureuse, périlleuse en cette France dite profonde. Leur relation est protégée par un vieil homme prétendument excentrique, Jacob Epstein, qui les reçoit dans sa maison isolée non loin des ruines du château. Là, loin de la rumeur - du moins le supposent-ils - les deux garçons peuvent tranquillement goûter aux plaisirs interdits. Or, un après-midi résonnent à leurs oreilles les propos grossiers de Solange Gleizes, une sorte de clocharde venue à Saint-Jean pour tenter d'enterrer un passé pathétique de fille-mère qui a fui Montpellier après avoir abandonné le fruit de ses amours illégitimes.
Le rire sarcastique de Solange Gleizes
résonne encore dans ma mémoire. Comment avions-nous pu faire preuve d’autant
d’imprudence ? Comment avions-nous pu nous croire à l’abri, là-haut, dans ce
nid d’aigle que nous pensions inexpugnable ?
La connivence que nous avions décelée entre cette femme et Delmas, le
berger, aurait dû nous alerter et nous inciter à plus de vigilance.
L’évènement, aussi subit qu’inattendu, nous avait désorientés. Trop jeunes pour
contourner les embûches que la vie sème sur la route des amoureux, nous
battîmes en retraite, déconfits, fuyant piteusement les vociférations de la
sorcière.
Le cœur battant, en proie à la panique, nous filions à nous rompre le cou vers
le village, où nous nous séparâmes sans mot dire. Ce soir-là, avant que le
sommeil ne finisse par me gagner, je tentai de me rassurer en me persuadant que
mon alter ego, ce héros, aurait rapidement réagi et concocté un salutaire plan
d’action.
Je le trouvai sur mon chemin le lendemain matin, me guettant non loin de la maison
familiale.
Le visage habituellement jovial de Jeannot trahissait une émotion mêlée
d’irritation que je ne lui avais jamais connue.
« Bien dormi ? »
Par bonheur, l’humour caustique qui était l’un de ses traits de caractère
reprenait le dessus.
« Moi, j’y ai
pensé toute la nuit. Cette femme est imprévisible : soit elle bavasse à
tout-va, soit elle garde ça pour elle. Elle craint peut-être qu’on ait deviné
qu’elle a une relation bizarre avec ton copain le berger, tu ne crois pas ? »
Nous laissâmes libre cours à toutes les supputations, pour convenir enfin qu’il
était urgent d’attendre tout en redoublant de prudence. Jacob Epstein dut se
demander pourquoi, les jours suivants, la porte à laquelle ses petits visiteurs
avaient coutume de frapper l’après-midi demeurait muette.
Les escapades à bicyclette, à nouveau de rigueur, nous menaient désormais à
des milliers de tours de roue du village, loin des cultures où nous aurions pu
croiser un pays. Les températures d’août étaient plus que jamais propices à nos
baignades dans l’un de ces points d’eau qui ne manquaient pas sur les hauteurs
et aux ébats sous les frondaisons qui les couronnaient.
Nous savions qu’il fallait réserver une bonne partie de notre temps à
l’étude ; nous échafaudions des plans pour le futur proche où, pour notre
salut, mais aussi pour construire nos vies d’hommes, il faudrait quitter
Saint-Jean pour le lycée, l’internat sans doute, avec l’espéré assentiment de
nos parents respectifs. Il faudrait sacrifier de longues heures à la
réalisation de nos projets. Aussi ne manquions-nous jamais d’emporter dans nos
besaces tous les livres d’école nécessaires. Certes, Goupil était moins boulimique
de savoir que moi, mais l’épée de Damoclès que l’on sentait prête à sortir de
son fourreau lui avait fait prendre conscience de cet impérieux devoir.
Ainsi, nous sommes-nous astreints à un
rigoureux respect de l’emploi du temps que nous avions établi ensemble :
un temps pour jouir, un temps pour travailler.
Nous avons bien joui, il est vrai, ce jeudi-là, après avoir rivalisé d’ardeur à
l’ombre d’un chêne complice de cette forêt que la Dourbie contourne, à l’est du
village, loin, hors de portée des regards malins et du ricanement des fées
malfaisantes.
Le temps du travail était venu, mais le ciel, semblant se plaire à tordre notre
règlement, avait pris soudain cette teinte gris anthracite annonciatrice de
déluge.
Nous nous sommes mis en selle fissa et avons dévalé à une allure de casse-cou la
trentaine de kilomètres de cette route éreintée par le passage des tracteurs
qui ramenait au village.
Nous sommes arrivés aux premières
maisons sous les premiers assauts d’une pluie lourde et poisseuse, de celles
qui s’abattent sur les bêtes et les hommes quand les chaleurs de l’été n’en
peuvent plus et consentent à s’atténuer pour un temps.
Bien douchés déjà, comme nous passions
devant la maison du Maire, nous eûmes la stupéfaction de découvrir Solange
Gleize assise sur le seuil, indifférente aux premières trombes, extatique.
De la plus belle demeure de la contrée s’échappait une musique. C’était
Pierrette Viguier qui jouait du piano. De vraies larmes se mêlaient à celles du
ciel sur le visage de la pocharde dans un état second.
À notre vue, elle se reprit :
« Ah, les
jeunes ! C’est du Schubert. C’est beau, hein ? Vous savez, les
gosses, j’vous veux pas de mal. Je fouine, j’ai que ça à faire, alors je sais
des choses. Tiens, la Pierrette qui joue pas trop mal du piano, elle va dans la
salle communale avec les garçons qui s’emmerdent toute la journée sur la place.
Un jour où je passais par là, elle a oublié de fermer à clé et j’l’ai vue,
elle, au premier rang et les gars derrière qui lui pelotaient les nichons sous
son corsage, chacun son tour. Marrant, non ? Je l’embêterai pas, cette
garce. Son piano, c’est cadeau. Je m’arrête souvent, ça m’fait du bien. Votre
copain, le vieux, c’est un brave type. Le seul, ici, à part l’Auguste (elle
parlait du berger). J’vous veux pas d’mal, j’vous dis. J’ai vu comme vous vous
regardez, tous les deux. Vous vous aimez et y’a pas de mal à s’faire du bien,
comme on dit. »
Nous étions sidérés. Nos craintes
s’évanouissaient d’un seul coup. La présumée sorcière était sensible à la
musique – qui était donc ce Chouvert ? –, respectait notre amour,
appréciait Jacob et, comme le déclara Jeannot, ne « cafarderait » pas.
Une alliée à tout le moins inattendue. Ne restait plus qu’à espérer qu’elle ne
vende la mèche sous l’effet de l’alcool. Jeannot m’affirma cependant qu’à son
avis, elle dominait son vice.
(À suivre)
© Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022
Illustration : Robert Bliss
dimanche 6 février 2022
Ça ne devrait pas vieillir
Paddy Mitchell fut l'un des anges fétiches de Gay Cultes durant la première décennie de ce siècle.
À l'orée de la trentaine (il est né en 1993), il semblerait que le bel anglais ait délaissé les projecteurs des photographes.
Ce qui nous évite peut-être de le voir barbu et tatoué à la mode du jour.
Gardons de lui l'image de son émouvante fraîcheur :
Jérémie Moreau : bon sang ne saurait mentir
Jérémie, 23 ans, petit frère de l'excellent violoncelliste Edgar Moreau, est nommé aux Victoires de la musique 2022 dans la catégorie "Révélation soliste instrumental".
J'ai voté pour lui sans hésiter.
samedi 5 février 2022
GC Déco : posons des anges dans notre loft
rare à cet âge-là.
Respiration
Au Festival de San Remo en 1969 |
Celui-ci, singulièrement, intitulé La batteria, il contrabasso eccetera comporte le titre Ancora tu, qui fit le bonheur des danseurs en discothèques, ignorant la poésie du texte, à la fin des années soixante-dix.
La chanson Respirando, là-haut, détonne dans l'ensemble, composée et orchestrée dans un esprit "latino".
Pour l'anecdote, on sera surpris d'apprendre que la chanson fit l'objet d'une maquette (en italien) du chanteur Claude François peu avant sa mort accidentelle. On ne saura jamais si l'idole des minettes avait l'intention d'infléchir son répertoire dans une direction plus exigeante.
Battisti mourut à l'âge de 55 ans.
Au cours des "années de plomb", contrairement à d'autres, comme l'immense Celentano, il ne s'engagea jamais politiquement.
Ce qui le fit qualifier de "fasciste" par certains, jugement sans doute sans fondement.
Demeurent de lui quelques-unes des plus belles chansons de l'histoire de la "variété" italienne.
On peut prendre connaissance de la fiche Wikipédia, qui ne comporte pas d'erreur majeure, ce qui n'est pas toujours le cas : clic
Un bel article lui a été consacré en 2018 par Libération, que l'on peut lire ici : clic