Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 19 mars 2016

Carbonara, suite et fin

La semaine dernière, nombreux sont les gourmands qui se sont rués, via le lien inséré dans mon billet, sur l'article de 2012 où je donnais la recette (photo)... en italien.
Je pensais innocemment que l'on pouvait traduire facilement.
Pour ne pas faire de malheureux, je vous donne ci-après, faisant preuve de mansuétude, la recette en français.

Je pensais innocemment que l'on pouvait traduire facilement.

La recette authentique pour 4 personnes :

Ingrédients
: - "guanciale"* au poivre (joue de porc) ou, à défaut, lardons nature (souvent trop salés, gaffe !), ou, un peu mieux, pancetta achetée épaisse et découpée en lardons
- 4 œufs extra-frais
- 150 g de "pecorino romano"*: cherchez-bien, c'est ce qui donne le goût authentique.
- 500 g de spaghetti (on conseille des De Cecco n°12*, assez gros) ; des "penne rigate", c'est bien aussi**.
- 1/4 de verre de vin blanc sec
- du poivre noir fraîchement moulu

Mise en œuvre :
Dans une grande poêle, faites revenir vos lardons et ajoutez le vin blanc pour qu'ils ne deviennent trop croquants (n'en déplaise à Cyril Lignac).
Dans une terrine ou un cul-de-poule, amalgamez 2 œufs entiers et 2 jaunes d’œuf (moi, j'en mets 3 !) avec 75 g de pecorino Faites cuire vos pâtes "al dente" (le temps indiqué sur le paquet est correct) dans une grande quantité d'eau bouillante salée modérément, mais quand même.
Égouttez vos pâtes (pas trop), et mettez-les dans la poêle encore tiède, feu éteint (sinon, vous allez faire une omelette !), poivrez (oui, encore !) et ajoutez les 75 g de pecorino qui attendaient, se demandant à quelle sauce ils seraient mangés, mélangez bien, puis au dernier moment, ajoutez votre mélange œufs- poivre-pecorino.

Servez immédiatement.
Bon appétit !
Silvano

* On trouve dorénavant du "pecorino romano" ("romano", c'est important !) un peu partout, notamment chez Mono...x. La marque De Cecco (pâtes) est très bien distribuée en France (vous savez que je boycotte Barilla : de toutes façons, leurs spaghetti sont trop fins). 
Quant au "guanciale", on peut s'en procurer dans les bonnes épiceries italiennes.
N'oublions pas que ce sont les produits qui font la qualité de la recette.

** J'ai utilisé, jeudi soir, des rigatoni : les petits lardons du guanciale (rapporté de Rome) vont se nicher à l'intérieur des pâtes ; c'est amusant comme tout...  
D'autres recettes gourmandes ici : clic !
 


2 commentaires:

yves a dit…

à table !

Maxence 26 a dit…

On s'y met dès ce soir avec les amis. Merci pour la recette !