Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 7 mai 2017

Éloge de la côte de veau

Côte de veau, version normande.


Il faudra acquérir une côte d'un veau fermier élevé sous la mère ; s'il vient du Limousin, ce sera parfait.
Vous pourrez la déguster "nature", accompagné de bonnes pommes de terre coupées en quartiers grossiers (des "Agatha", ce sera super) ; dans un peu d'huile d'arachide, vous aurez fait fondre une bonne noix de beurre ; vous y déposerez votre côte de veau quand le beurre moussera.
Vous saisirez la viande, à feu vif, 4 minutes de chaque côté (vous salerez au moment de retourner la bête), puis 1 petite minute à feu doux.
Ensuite, vous réserverez un instant sur un coin du fourneau pour que les chairs s'assouplissent.

Vous pouvez choisir la version normande : quand votre viande se repose doucement non loin du feu, vous faites revenir des champignons puis vous ajoutez de la crème liquide  : quand votre crème est à consistance vous remettez un instant votre côte en l'arrosant de votre sauce, mais brièvement

Dans les deux cas, c'est tout bonnement succulent.
Bon appétit.


2 commentaires:

mitiougri a dit…

Pour la version normande, parfois, je rajoute une étape "flambage" au calvados et, étant plutôt gourmand je choisis de toutes façons,une côte plutôt épaisse. Bien sûr, c'est juste une question de goût, donc sans aucune obligation!! Bon appétit !
Joël.

Silvano a dit…

Tout à fait d'accord avec cette version flambée. Je ne l'ai pas précisé, mais oui, la côte doit être d'une belle épaisseur.