Une oeuvre pour piano, et à fortiori pour piano et orchestre, de Wolfgang Amadeus, c'est une succession de moments tragiques et d'espiègleries, comme dans ces sonates où l'instrument à clavier se substitue à l'orchestre, où l'on peut imaginer un opéra sans paroles, une divine comédie.
Qui l'a compris mieux que Friedrich Gulda, "capté" ici dans le Larghetto (deuxième mouvement) du Concerto 26, dit "du couronnement" ?
Pour moi, qui ne déteste rien tant que l'académisme, Gulda fut et reste un pianiste majeur qui fit souffler un vent de modernité dans l'atmosphère trop souvent empesée des salles de concerts.
N'hésitant pas à tutoyer le jazz, sachant qu'il peut être aussi "grande musique", adepte de tenues décontractées, mais scrupuleusement au service des grands textes, il demeure un exemple pour les jeunes générations de pianistes.
Espièglerie, dit-il ? |
C'est une création, visible sur le marché de Brno (Moravie), du sculpteur Kurt Gebauer (né en 1941)
4 commentaires:
avec une seule aile, il ressemble à un ange à moitié humain. Cela me semble une vue pertinente!
Gulda disait à ses élèves ce que vous dites certainement aux vôtres Silvano: " Joue chaque note comme s'il y allait de ta vie ! Réfléchis ! Ne laisse pas filer tes doigts ! Car il y va vraiment de ta vie!"
Il a remporté le concours de Genève en 1946, l'année où vous faisiez votre retour aux tuileries et où je débutais une seconde carrière chez Mme Arthur. Comme c'est ancien la modernité !
¡Qué delicia, qué delicadeza, qué pureza mozartiana!
Qué loco estaba, pero cuan grande, grandísimo fue Friedrich Gulda.
Divin de naturel. Gulda tient la ligne de bout en bout. Exceptionnel !
Merci Silvano
JBBD
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