Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


lundi 6 juillet 2020

Le garçon près de la rivière*

Alejandro Manzano Tomás par Adri Cuerdo

* Non, ce n'est pas un  hasard :
ce titre vous rappelle quelque chose ?

9 commentaires:

Xavier a dit…

Gore Vidal...

jacques a dit…


Un moment de grâce entre deux adolescents ; roman de Gore Vidal.

Anonyme a dit…

Jolie pose. On dirait le Spinario du musée du Capitole !
Pierre

jacques a dit…


Oui, mais le spinario du Capitole ne porte pas de slip de bain...

Anonyme a dit…

Alas, I must (once again) plead ignorance. To which Gore Vidal novel do you refer? I need something good to read while I'm socially distant.

Silvano a dit…

Uncle : titre original "The City and the Pillar" ("Un garçon près de la rivière", titre français)
;)

jacques a dit…

pour Uncle..
Gore Vidal a publié ses " Mémoires" sous le titre "Palimpseste" en français, et "Palimpsest, a memoir" en américain. 600 pages et un très riche index.

Enguerrand a dit…

@jacques,

Et sa suite "Point to Point Navigation" !
Le chapitre consacré à l'homme de sa vie Howard Austen et sa fin de vie est....poignant ! Gore Vidal si pudique, livre tout !

J'ai toujours aimé Gore Vidal, son immense talent d'écrivain, son courage politique, son humour féroce et son amour insondable pour l'Italie. C'est grâce à son extraordinaire maison "La Clombaia" que je connais Ravello et la côte amalfitaine.

Pourtant j'ai toujours honni sa morgue féroce, pire, méchante vis à vis de Truman Capote. Gore Vidal à tout eu dans la vie, un milieu privilégié, les belles études à Exeter. Il avait tout pour bourgeonner, alors que Truman Capote venait du fin fond du pire de la pauvreté, d'une famille dysfonctionnelle (euphémisme qui prend à la gorge), ni lui ni Harper Lee ne devaient pouvoir sortir d'une enfance.....sordide et pourtant ! L’ascension et le suicide social de Truman Capote sont stupéfiants. Ses livres (Musiques pour caméléons, dans "Tout sur ma mère", Almodovar fait citer ce livre de nouvelles au début du film par son acteur Eloy Azorin)tout comme ceux de Fitzgerald, seront toujours sous ma main.

jacques a dit…


Merci Enguerrand pour ce billet plein de passion.
Quel plaisir de rencontrer sur GC des passionnés et érudits qui vous guident sur des chemins inconnus.
Mais bien sûr, les fouloulous c'est pas mal non plus.