Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 20 décembre 2020

Les anges d'Eber Figueira

 




J'aime bien le regard de ce
photographe sur les jeunes,
et je vous souhaite un
Bon* dimanche.

Avez-vous remarqué qu'il n'y a plus rien de bon(ne) mais que tout est beau ? On nous souhaite une "belle" journée et/ou soirée, un "beau" Noël et bientôt une "belle" année, etc. Je ne m'intéresse guère aux médias, mais je crois que c'est un journaliste du nom de Leo Salami qui a lancé ce truc un peu cucul. 

4 commentaires:

Pippo a dit…

Mais comme le troisième garçon ressemble à celui publié le 15 décembre 2020. Comment faire pour qu'il sourie ?

Anonyme a dit…

Pourquoi "beau" plutôt que "bon"? Eh bien d'une part, sans doute, parce qu'un "beau Noël"/une "belle année"/un "bel été" semble témoigner d'un niveau de langage plus soutenu (ou recherché, ou sophistiqué) pour certaines personnes, qui par ailleurs sont plus adeptes d'un langage "journalistique", mais veulent donner l'impression par l'emploi de certaines expressions toutes faites qu'elles maîtrisent le langage d'une classe sociale plus élevée.
Mais aussi sans doute parce qu'il semble plus raisonnable de souhaiter le "beau" (l'apparence, le clinguant, les paillettes, bref la surface) qie le "bon" (et ne parlons pas du "joyeux").

Seb

Silvano a dit…

Pippo : chatouillez-le !
Seb : oui, peut-être...

estèf a dit…

Ça 20 ans que je souhaite une belle année. Léo Salami était proche des andouillettes.
Est-ce qu’entre une bonne et belle année, y’a t’il la même différence qu’entre une bonne et une belle femme, un bon et un bel homme? De l’usage de ces deux adjectifs. Pour moi j’ai toujours préféré les jolis garçons.
Jolie année Silvano !