Connus seulement des Vénitiens jusqu'à une période récente, les "cicchetti", ces délicatesses peu onéreuses que l'on déguste au comptoir dans les meilleurs "bacari" (bars avec bonne chère sur-le-pouce) ont subi les envolées dithyrambiques des critiques gastronomiques et des blogs (dont celui-ci, mea culpa !) d'amoureux de la Sérénissime.
Si bien (si mal, devrais-je dire) que des margoulins de toute espèce se sont rués sur le phénomène, et que l'on en trouve au premier bar piège-à-touriste venu : les accroches "cicchetti", voire "cicchetteria" font florès, le pire étant devenu inévitable : je te mets une tranche de baguette avec une rondelle de pancetta de grande surface, et l'affaire est faite !
Confier les bonnes adresses relève d'un privilège qu'on n'accordera qu'à ses meilleur(e)s ami(e)s, la vulgarisation de ces "tapas" lagunaires revêtant pleinement son double-sens.
Ci-contre, une photo des meilleurs cicchetti dégustés dans la Cité des Doges, mais chut.
Si vous allez à Venise, envoyez-moi un mail. S'il est rédigé dans un français acceptable et courtoisement, je vous donnerai l'adresse.
Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
vendredi 30 juillet 2021
Cicchetti, cicchetti, aïe aïe aïe
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1 commentaire:
Ce titre !
Silvano Mariano !
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