Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 22 août 2021

Miam miam, una pasta buonissima !


J'avais dégusté cette "pasta" lors d'un séjour à Turin.
J'en ai préparé récemment pour aimer un jeune gourmand à l'insatiable appétit.

Ce qu'il vous faut

Ingrédients pour 4 beaux garçons
240 gr de Gragnano paccheri, mais vous pouvez utiliser des "bucatini"
200 gr de burrata
200 gr de "pomodorini" (tomates cerises bien mûres, c'est la saison)
20 gr de basilic frais
30 gr de chapelure
Huile d'olive extra vierge, poivre, sel au goût (il faut toujours goûter pour un assaisonnement réussi, vous le savez !)

Le résultat

La recette :
Commencez par faire bouillir l'eau, car les paccheri ont des temps de cuisson légèrement plus longs que les pâtes de blé traditionnelles (environ 15 min). Lorsque l'eau a bouilli, salez-la puis ajoutez les pâtes.
Pendant ce temps, lavez et coupez les tomates en petits morceaux, mettez-les dans une poêle chaude dans laquelle vous avez préalablement versé un filet d'huile d'olive extra vierge et faites cuire jusqu'à ce qu'elles se défassent (si nécessaire, ajoutez un peu d'eau de cuisson des pâtes pour les empêcher de brûler).
Préparez la crème de burrata en en mélangeant environ les deux tiers avec un filet d'huile d'olive extra vierge, du sel, du poivre et un peu d'eau des pâtes.
Enfin, préparez la chapelure de basilic : mixez les feuilles de basilic avec la chapelure et l'huile d'olive extra vierge jusqu'à obtenir un mélange d'une plaisante couleur verte.
Une fois les pâtes égouttées, les ajouter dans la poêle avec les tomates cerises, afin qu'elles se mélangent bien à la sauce, et procéder au dressage : verser la crème de burrata au fond de l'assiette, puis les pâtes assaisonnées avec les tomates cerises et le basilic émietté. 
Hacher la burrata restante dans des assiettes.

Dégustez en bonne compagnie :


Les garçons : Mor Siman Tov et Yahli Manischewitz 
Le chat : Elio (je crois)
Le photographe : Tom Kneller

3 commentaires:

Anonyme a dit…

On sent, cher Silvano, que vous vous pourléchiez les babines en rédigeant cette recette !

Tout récemment, comme nous manquions de temps (!), un ami m'a fait redécouvrir un plat de "spaghetti aglio e peperoncino" *. Un vrai régal !

René

* spaghetti, ail, huile (d'olive !) et poivron". Ou piments doux.

uvdp a dit…

J'ai assisté , il y a très longtemps à l'opéra de Marseille à Fra Diavolo qui comprend un air dont les paroles avaient été modifiées en "la pizza n'a plus qu'une olive , la pizza n'a plus qu'anchois" ; cela avait fait un beau chahut . Depuis je ne mange plus que des pizze avec anchois .
PS : merci pour le chat roux

serge196 a dit…

Bonsoir à tous,

J'ai testé la recette et je vous remercie de l'avoir publiée. Un vrai régal. Mes convives en ont redemandé.

Vraiment délicieux et si simplement cuisiné, comme beaucoup de grands classiques de la cuisine italienne.

Merci Silvano.