Ce n'est pas un "modèle", c'est une image de vie : un garçon à son réveil, auquel on a servi avec dévotion une tasse de café. On n'a pas jugé bon de retoucher la photo ; il y a tant de beauté ici, dans cette probable chambre d'étudiant aux murs fatigués et meurtris, que toute tentative de sublimer l'instant par quelque logiciel d'édition serait absolument vaine.
Cet ange est souverain, qui ne doit offrir ses lèvres qu'avec parcimonie.
Il faut l'admirer, l'aimer, et repartir sur la pointe des pieds.
4 commentaires:
quelques mots du commentaire ci-dessus font penser aux vers de Racine,mis au masculin : " bel(le), sans ornement,
dans le simple appareil
d'une beauté qu'on vient
d'arracher au sommeil".
Il n'y a pas de commentaire ci-dessus !
jacques : vous parliez sans doute du texte du billet.
Silvano, oui, ce sont les mots du billet : "à son réveil" qui m'ont projeté sur Racine.
Je n'ai pas assez d'expérience pour distinguer commentaire et billet.
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