Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 7 mars 2024

"Les carnets de Siegfried" ("Benediction") en (peu de) salles

Le cinéma britannique nous gâte, ces temps-ci : après le sublime Sans jamais nous connaître, le dernier film de Terence Davies, mort tout récemment, a tout pour nous inciter une incursion en salle obscure.
Synopsis
En 1914, le jeune Siegfried Sassoon, poète en devenir, est enrôlé dans l’armée britannique. De retour du front, révolté par ce qu’il a vu, il devient objecteur de conscience. Ses pamphlets pacifistes lui valent une mise au ban par sa hiérarchie, mais aussi une forme de reconnaissance artistique, lui ouvrant les portes d’une nouvelle vie mondaine. Mais dans cette société du paraître, Siegfried se perd, tiraillé entre les diktats de la conformité et ses désirs de liberté.

   "Ses désirs de liberté" : ici, la liberté prend la (les) forme(s) de beaux mecs que, par une surprenante pruderie, Allo Ciné, ou un distributeur effarouché, ne veulent préciser.
Cette biographie du poète Siegfried Sassoon, moins connu de ce côté de la Manche que son disciple (et amant ?) Wilfred Owen, n'est pas, selon les premières critiques, de ces "biopics" qui déboulent semaine après semaine sur nos écrans
Celui-ci déboule même si peu, qu'il subit une confidentielle de 64 salles dans l'hexagone, dont quatre à Paris, dont le MK2 Beaubourg où tous les spectateurs doivent se connaître par leur prénom et se faire la bise avant chaque début de séance !
J'irai,et reviendrai vers vous, comme l'écrivent nos correspondants professionnels.

Ci-dessus, l'affiche originale, avec l'agréable Jack Lowden, remarqué dans Dunkerque, de Christopher Nolan et dans Mary Stuart, reine d'Écosse, de Josie Rourke.

Matthew Tennyson et Jack Lowden
"Et ses désirs de liberté" nous informe le synopsis.

Film-annonce :



1 commentaire:

Marc a dit…

Je ne connaissais rien de Siegfried Sassoon et c'est le mérite de ce beau film crépusculaire que de nous faire entendre sa poésie.