J'étais ce soir-là face à l'écran sur lequel je me projetais, une nouvelle fois, La ballade sauvage de Terrence Malick. La succession incessante, inhabituelle, des sirènes de police, des pompiers et du Samu, m'a fait interrompre le film. J'ai d'abord cherché en vain une information sur les chaînes "officielles" avant de me diriger vers le "tout-info" où je découvris, par bribes, de prime abord, puis en détails de plus en plus précis, l'horreur qui venait de se produire.
Comme, sans doute, la plupart d'entre nous, je demeurai pétrifié et passai l'une des plus mauvaises nuits de mon existence. Il est des concitoyens pour lesquels les commémorations sont utiles. Pour moi, chaque année, la date du 13 novembre vient sinistrement me rappeler cette nuit-là.
Comme, sans doute, la plupart d'entre nous, je demeurai pétrifié et passai l'une des plus mauvaises nuits de mon existence. Il est des concitoyens pour lesquels les commémorations sont utiles. Pour moi, chaque année, la date du 13 novembre vient sinistrement me rappeler cette nuit-là.

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