Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 23 décembre 2025

Corps fou... loulou ! *

Theodor Burak | Photo Jörg Brücker

* Je ne peux garantir
que cette photo fut prise
à Corfou.

L'heure de trop

 Dialogue entre Praud (taclé !) et un professeur d'université :

« Professeur, les médias font leur boulot en démocratie… »
« Votre boulot ?! Vous avez transformé l’info en arène de gladiateurs ! Buzz, clash, petites phrases pour faire grimper les audiences, pendant que la vérité crève sous vos simplismes idiots : bon vs méchant, sans cerveau, sans fond ! Vous lobotomisez les Français pour vendre de la haine en prime time ! »
« On débat, c’est notre rôle… »
« Débattre ? Vous lynchez en direct ceux qui osent penser différemment ! Vos plateaux sont des chambres à gaz intellectuelles où la nuance meurt asphyxiée. Résultat : une France divisée, manipulée, qui vote avec la rage au ventre ! »
Le professeur, voix tonnante : « Vous n’êtes plus des journalistes. Vous êtes les bourreaux de la pensée libre. Honte à vous ! »
Praud et chroniqueurs KO, plateau en choc total .
Régie paniquée : « Coupez, coupez tout ! ».

À bas les jus de fruits !

 


lundi 22 décembre 2025

Timo rêve d'ailleurs

 


Le jeune néerlandais Timo Schniering aime lire, écouter du piano et chanter. Photos Jörg Brücker


L'aile gauche de l'oiseau de feu

 

Arnold Newman | Igor Stravinsky, fin 1946


Grande photo d'un grand maître.

dimanche 21 décembre 2025

Lecteur heureux

Photographe : Jörg Brücker

Allumez le feu... du baroque !

On a trouvé de la pissaladière, "en vrai" (ou presque), à New York !

 Des petits "frenchies" ont investi une boulangerie de la Grosse Pomme pour préparer une pissaladière selon la tradition niçoise.
Je leur ai toutefois objecté que les anchois doivent s'intégrer aux oignons pendant la cuisson. Leur disposition sur le produit fini n'est nullement indispensable : certains autochtones au palais sensible pourraient les rejeter. Intégrés à la préparation, ni vu ni connu : ils trouveront cela délicieux.
Dans la vraie de vraie pissaladière, on incorpore du pissala (alevins d'anchois), d'où son nom. On ne trouvera pas cet ingrédient dans les eaux avoisinantes. 

"En vrai", dit-il.
Je me gausse !

Anecdotiquement,
m'en allant quérir de la pâte à pain chez mon boulanger parisien pour confectionner une recette dont, sans me vanter, mes ami(e)s se délectent, je dis à la vendeuse : « c'est pour faire de la pissaladière. »
De l'arrière-boutique, j'entends : : "y'a un monsieur qui veut en faire de la pisse à la bière."
Je vous jure que c'est authentique !

samedi 20 décembre 2025

Nights in brown satin

Il y a des caresses qui se perdent !

Manu Rios : bon anniversaire !


Manu Rios, acteur et chanteur, vient de fêter ses 27 ans.
Cette photo de 2022 est signée Bruce La Bruce.
(La fourrure est synthétique, bien sûr.)

vendredi 19 décembre 2025

Mathis

 


Photos de Jörg Brücker



Ce soir, grand moment de cinéma sur France 5

Delphine Seyrig (1932-1990)

France 5 a la bonne idée de diffuser ce soir, en début de soirée*, et en version restaurée, le film de Jacques Demy Peau d'Âne. Dans la distribution**, on trouve entre autres Catherine Deneuve, Jean Marais, Micheline Presles et une grande comédienne, belle, dotée d'une voix incroyable, et évidemment déjà oubliée du plus grand nombre, Delphine Seyrig en fée délicieusement perverse.
Le film n'a pas pris l'ombre d'une ride, la musique de Michel Legrand est formidable, les couleurs ravivées somptueuses, et l'on comprend que certain(e)s aient pu se pâmer sur un Jacques Perrin (le Prince charmant) qui portait le collant pourpre comme personne.
Un régal.

Ah, la voix de Delphine Seyrig !



Jacques Perrin (le Prince charmant) portait le collant pourpre comme personne.


* "prime"
** "casting"
C'est agaçant, à la fin, de devoir traduire du français à certains compatriotes !

mardi 16 décembre 2025

Le garçon qui t'attend

 

Lawrence d'Arabie : et au début, il meurt

Lawrence-Peter éveilla en moi un trouble non identifié alors.


C’était le cinéma de mon enfance, une grande et belle salle où l’on voyait sur écran géant les films tournés en 70 mm, superproductions chamarrées que l’on projetait en roadshow à l’américaine : les lumières s’éteignaient en diminuendo, puis, sous l’écran, jaillissaient des jets d’eaux éclairés par des spots multicolores pendant l’ouverture ; car il y avait une ouverture musicale, comme à l’Opéra, qui permettait d’entrer doucement dans le rêve en technicolor. Il y avait un entracte, puis, à nouveau la musique et l’on s’emmitouflait à nouveau dans l’irréel.
Le cinéma était alors un spectacle total.
La belle partition de Maurice Jarre, à jamais gravée dans la mémoire des amoureux du 7ème art, déroulait ses harmonies dès le pré-générique. Lui succédait, avec les images cette fois, le ronronnement du moteur de la motocyclette du colonel Lawrence. D’emblée, on entrait dans le drame : la machine sur la petite route de campagne, l’obstacle, l’embardée, la mort. David Lean et son scénariste, Robert Bolt, avaient choisi de commencer ainsi leur narration, par la mort du héros, dont on découvrirait l’épopée par un flashback qui nous transporterait là-bas, dans une Arabie au bord de l’explosion, exsangue, divisée en tribus que Lawrence parviendrait à fédérer pour faire refluer l’envahisseur ottoman.
 Lawrence était beau
 Lawrence était beau, vaillant, et quelque peu torturé de nature. A l’écran, on lui donna les traits de Peter O’Toole, et, plus jamais, Lawrence n’aura d’autre visage. De mes icônes d’adolescent, je garde une infinie tendresse pour Peter O’Toole et pour Audrey Heburn, que William Wyler réunirait plus tard dans une comédie assez moyenne (Comment voler un million de dollars). Au sortir de l’enfance, quand on ne s’est pas encore trouvé, Lawrence-Peter éveilla en moi un trouble non identifié alors.


... l'un de ces deux petits mendiants...
Je me surpris à désirer ardemment entrer dans la peau de l’un de ces deux petits mendiants qui se mettent au service de l’homme blond.
Une scène m’a marqué à jamais, celle où Lawrence et son petit compagnon, en haillons, exténués de leur long périple, entrent, au Caire, dans le mess des officiers sous le regard méprisant des gradés : Lawrence , agrippant la manche du barman, exige deux limonades pour lui et ce « sauvage » que l’on ne saurait accueillir dans ce cercle (We want two large glasses of lemonade !).

Avec le jeune Michel de Carvalho
C’est à ce moment précis, plus qu’ailleurs dans le film, que Lawrence devint mon héros pour toujours et O’Toole avec lui, que l’on ne doit surtout pas réduire à cette seule interprétation. On le revit dans un très honorable « Lord Jim » réalisé par l’excellent Richard Brooks, dans cette comédie de Wyler (voir plus haut) avec ma chère Audrey, dans une comédie musicale improbable (Goodbye, Mr Chips), dans « La nuit des généraux » d’Anatole Litvak où il retrouvait Omar Sharif, en ange dans « La Bible » de John Huston et , pour faire bonne mesure, en pervers Tibère dans le porno-chic « Caligula » de Tinto Brass ( !) puis, en précepteur du « Dernier empereur » de Bernardo Bertolucci.
À la fin, le 14 décembre 2013,  Peter O’Toole est mort. Le cinéma permet le plus beau des flashbacks : je serai de nouveau, ce soir, le petit traîne-savates des sables émouvants. Et je boirai un grand verre de limonade en l’honneur de mon cher disparu.
Silvano Mangana


Le vrai Thomas Edward Lawrence à Damas
 
Une passion fatale pour les motocyclettes

« Je t’aimais, c’est pourquoi, tirant de mes mains ces marées d’hommes,
j’ai tracé en étoiles ma volonté dans le ciel. »
(T.E Lawrence)
La photo à Damas et cette citation m'ont été envoyées par Roger B., lecteur fidèle

Quelques passages du film.
En fond sonore la musique d'ouverture de Maurice Jarre :

lundi 15 décembre 2025

Le jeune homme à l'hôtel Metro (Berlin)

Cette photo de 1954 est d'Herbert Tobias, né le 14 décembre 1924.
Le photographe, connu pour ses œuvres homoérotiques, fut l'une des premières victimes européennes du SIDA et décéda le 14 août 1982 à Berlin. 

Du nouveau à Venise en avril

 

Perché sur le Grand Canal entre le pont Rialto et Ca’ Foscari, le Palazzo Pisani Moretta est un trésor de l’architecture vénitienne.
Il conserve toujours des meubles et des œuvres d'art originales, dont des œuvres de Giambattista Tiepolo, Jacopo Guarana, Gaspare Diziani et Giuseppe Angeli.
À l'intérieur de ces murs historiques, la Fondazione Dries Van Noten veut prolonger l'héritage du palazzo et ouvrira ses salles historiques au public grâce à des programmes et des activités organisés.

Fondazione Dries Van Noten
Ouverture à Venise, avril 2026

Loi de 1905 : à chacun sa république


Autrefois, ce genre de « film » n'était projeté
que dans les salles paroissiales.

dimanche 14 décembre 2025

Marseille, années 30

À Marseille, 1933 | Photo Herbert List

Bah, heureusement qu'on a Mozart !

Un Insta avec vous

 Salut les jeunes (à tous, quoi) !
Je développe mon compte Instagram silvanomangana.
J'y ai ajouté des billets et des photos déjà parus ici, mais j'y insérerai des publications spécifiques. La première concerne William Shakespeare, une copine.
Je vous remercie de devenir un(e) follower (je suis bilingue) : venez nombreux et cliquez sur
« suivre ».
Voici le lien : cliquez !  

Sur les publications, cliquez sur les petits cœurs.
Merci !


Tommaso a très bon goût

Il nous régale avec ses recettes de cuisine (voir "gourmandises", colonne de droite), mais le "bello ragazzo" Tommaso a aussi d'excellents goûts en matière de grande chanson italienne.
Il nous souhaite un "bon dimanche !" avec, en fond sonore, cette belle chanson du grand Lucio Battisti

samedi 13 décembre 2025

Tiens bon la barre, moussaillon !

 

Photo Igor Mattio au Ballet National de Cuba

Semaine d'aujourd'j(u)i.

lundji
mardji
mercredji
jeudji
vendredji
samedji
djimanche

Qu'en djites-vous ?

Une belle idée de cadeau

 


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FNAC : clic

NOTE (samedi à 14 h 45)
Rougissant des joues aux oreilles, je retranscris le texte (initialement en langue ibérique) du fidèle "filidor".
On ne peut rêver mieux pour la « promo » :

J'ai adoré ce roman ; il est d'une grande subtilité et d'une grande richesse, avec un style fluide et très littéraire.

Ce roman explore les émotions et les questionnements d'un garçon de quatorze ans. Un garçon en quête de lui-même, qui trouve sa voie, sans jamais se perdre. Nous l'accompagnons pendant près de quinze ans, à travers ses rencontres, ses fantasmes, les questions qui le tourmentent et les révélations qui le font grandir.

J'ai adoré ce personnage, Paul, que l'auteur a créé en parfaite harmonie avec son éducation et l'époque dans laquelle il vivait. Je l'ai trouvé très mature pour son âge, mais tout en lui est cohérent avec sa personnalité, avec ce qui le définit. Cependant, lorsque l'amour vous saisit, vous submerge, vous obsède et devient réalité, il vous entraîne sur des chemins inattendus, des chemins qui vous mèneront à la découverte de l'extase, mais aussi de l'altruisme, de la générosité, de la jalousie et de la désillusion. Puis, un ange apparaît.

Le roman est écrit du point de vue de Paul, avec quelques surprises. À travers ses yeux, nous découvrons un Victor ambigu, drôle et fragile, à la fois joueur et taciturne, intrigant et captivant. La relation entre Victor et Paul façonnera l'avenir de ce dernier, lui ouvrant les yeux sur des sentiments réciproques, lui faisant découvrir ses premiers désirs interdits, le frisson du danger et, surtout, son premier amour – de ceux qu'on n'oublie jamais, aussi imparfaits soient-ils.

Page après page, nous découvrons avec Paul comment Victor a marqué sa jeunesse et comment il restera toujours présent, tapi dans un coin, profondément enraciné. Un roman d'apprentissage avec des personnages attachants, chacun à sa manière, qui vous toucheront. Un roman bien construit qui révèle des surprises, dont certaines que même Paul ignore, nous offrant, à nous lecteurs, une sorte de privilège, un cadeau, un secret partagé avec l'auteur.

L'écriture de Louis Arjaillès est splendide ; les descriptions, parfaites, oniriques, très évocatrices, parfois poétiques, voire romantiques. Tout est fidèlement recréé dans le contexte historique du roman, plus précisément les années 1960, des références elles-mêmes au style vestimentaire, en passant par les coutumes, l'atmosphère, l'éducation… absolument tout.

Le style d'écriture de l'auteur est sans conteste le point fort de ce texte. Je le trouve tout simplement magistral. Ample, agréable, fluide, riche en mots et en sensations, il est parfaitement adapté à cette histoire… il me touche profondément. Il suscite des émotions : sourires, surprise, tristesse et joie.

Un livre qui m'a captivé dès la première phrase par ses mots percutants et accrocheurs, son écriture élégante et raffinée, ses personnages presque réels, dans lesquels chacun peut se reconnaître, extraordinaires dans leur dualité, son récit émouvant, intelligent et rythmé, plein de mystère et porteur d'espoir d'un avenir meilleur, d'une quête de soi, d'un amour tendre, d'un amour dur… mais toujours au cœur du roman.

En bref, un excellent roman à savourer pleinement, tant pour ses descriptions que pour son écriture. Un roman presque lyrique, qui évoque avec finesse, sensibilité et délicatesse l'éveil à la vie, à l'amour, à l'ivresse des corps qui se rencontrent — ces corps identiques et si attirants — de Paul, un charmant jeune homme dont le premier amour, Victor, l'accompagnera à jamais.

vendredi 12 décembre 2025

Jumeaux

 J'évoquais, mardi dernier, Jed Johnson, qui fut le petit ami d'Andy Warhol.
Le voici,
 avec son frère Jay (cheveux bouclés),
photographié en 1969 par Francesco Scavullo
 

Foot arc en ciel

 Un « match de fierté », prévu à la Coupe du monde, aura lieu même si les deux nations participantes — l'Égypte et l'Iran — continuent d'appliquer les lois antihomosexuelles. Le match, prévu pour le 26 juin à Seattle, est destiné à célébrer les communautés LGBTQ+. Il marquerait le premier match sur le thème de la fierté de l'histoire de la Coupe du monde.

Le concept a été convenu bien avant le tirage au sort du tournoi, ce qui signifie que les organisateurs n'ont découvert que plus tard que le match mettrait en vedette deux pays où les personnes LGBTQ+ sont confrontées à l'homophobie.
Le comité d'organisation local de Seattle a confirmé qu'il accueillera toujours les célébrations de la "Pride" comme prévu, le match tombant le vendredi du week-end des "Pride" de la ville.

jeudi 11 décembre 2025

ŁUKASZ LEJA expose à Paris et nous invite

J'ai déjà vanté le talent du jeune artiste polonais ŁUKASZ LEJA qui, souvent, recrée ses toiles au naturel, prenant la pose devant ses propres œuvres.
Ce beau garçon vit à New York, mais la traversée de l'Atlantique s'imposait pour présenter son travail dans le cadre d'une galerie parisienne « branchée ».
Le vernissage a lieu demain : avec Gay Cultes sous le bras, vous aurez droit à un canapé végétarien supplémentaire.
L'exposition a lieu jusqu'au 18 janvier prochain.


Découpez cette invitation
et présentez-la chez Motto 
Lui et lui


Mode d'emploi pour briller comme c'es pas possib' sur les réseaux :

𝟏/ 𝐆𝐮𝐢𝐝𝐞 𝐞𝐭 𝐟𝐚𝐛𝐫𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 :

- A l'aide de votre tournevis plat, faites sauter les touches du clavier qui ne vous serviront plus : ¨, ^, ; : § ù à é è , et l'ensemble des signes de ponctuation. Gardez tout de même le "ç", il vous servira à remplacer le double s, ou à mettre une cédille là où il n'y en a pas besoin;

- Prenez le Bescherelle dans vos bras, faites-lui un bisou, et jetez-le dans la cheminée.

𝟐/ 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 :

- Le double emploi du pronom relatif ("je c pas c qui qui a fé sa") fera de vous la tête pensante du groupe de discussion;

- Le "lol", qui signifie au départ "putain, j'me tape des barres", ponctuera désormais toutes vos fins de phrases, même pour annoncer un décès;

- Sautez une ligne au beau milieu de votre phrase. Tellement plus lisible...

- Faites du verlan de verlan ("feumeu" = verlan de "meuf" = verlan de "femme");

- "Malgré que" existe bel et bien, si si, et peut s'utiliser avec le subjonctif ("malgré que tu croive"), l'indicatif ("malgré que tu croit/croye"), ou tout ce qui vous passe par la tête;

- L'orthographe et la conjugaison sont désormais parfaitement interchangeables ("elle deviennes", "les arbrent");

- Les acronymes sont également interchangeables : SNCF/RATP/CQFD/FDP;

- Inspirez-vous des modèles déjà existant ("comme même", "endiré") pour apporter votre pierre à l'édifice de notre belle langue française (en prenant de l'élan pour la pierre, évidemment...)

𝟑/ 𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 "𝐜𝐨𝐦 𝐟𝐛" 𝐫𝐞́𝐮𝐬𝐬𝐢 :

- De la haine;

- Citez des sources encore plus bancales que la plateforme sur laquelle vous êtes en train de cracher... pardon, discuter;

- De la haine;

- Des anecdotes sur votre vie personnelle que tout le monde va adoooorer lire : papa buvait, papy vous tripotait, cousins/cousines avec des rapports chelou... Et si vous arrivez à faire un commentaire de plus de 7 lignes avec ça, c'est jackpot.

𝟒/ 𝐒𝐚𝐮𝐩𝐨𝐮𝐝𝐫𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐢𝐧𝐜𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞.

- Laissez entendre que vous connaissez quelqu'un de haut placé qui se confie à vous mais ne peut pas le faire publiquement.

- Traitez de mouton à la solde du gouvernement toute personne qui ne vous croit pas sur parole.

- N'oubliez pas d'utiliser plusieurs mots en LETTRES MAJUSCULES, cela renforcera l'impression que ce que vous dites est vrai.

- Discréditez toute source qui ne va pas dans le sens de ce que vous affirmez en disant qu'elle est à la botte du gouvernement et/ou de Big Pharma / de l'état profond / de la finance internationale.

𝐸𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 "𝑁𝑜𝑢𝑠𝑆𝑎𝑐ℎ𝑜𝑛𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑜𝑡𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑚𝑝𝑒, 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑎𝑖𝑟𝑖𝑒. 208 𝑝𝑎𝑔𝑒𝑠, 19.90 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑠.

mercredi 10 décembre 2025

Bien au chaud en Moon Boots


 Que ne fait-on pas pour mettre en valeur une paire de Moon Boots !

Le modèle « Yéti » de la maison Jaquemus ne vous coûtera que 550 euros.
Le prix de la contrebasse n'est pas indiqué.
Je veux bien inviter ce jeune homme à faire un bœuf avec moi.

Mais peut-être opterai-je pour le modèle "Season", ci-dessous :
390 € seulement. Une paille si le démonstrateur est compris.


Horst Buchholz : entre les deux sexes balançaient son cœur et ses désirs

Brève liaison avec Romy Schneider, mais...

Le très bel acteur allemand Horst Buchholz (1933-2003), parfois surnommé "The German James Dean" pour ses rôles de jeune rebelle dans ses premiers films allemands, eut une carrière très honorable au cinéma et à la télévision. Il fit toutefois de mauvais choix professionnels qui l'empêchèrent d'accéder au statut de star internationale. Il refusa les rôles que lui proposa Luchino Visconti, prétextant des avances appuyées du cinéaste qui les offrit à un certain Alain Delon. Ne subsistent dans la mémoire des cinéphiles que sa prestation dans Les 7 Mercenaires de John Sturges et dans Un, deux, trois de Billy Wilder.
Horst Buchholz et Romy Schneider ont eu une brève mais intense histoire d'amour qui a commencé après leur rencontre sur le plateau de Monpti en 1957 (photo ci-dessus), alors qu'ils étaient tous les deux des étoiles montantes.
 
Bucholz parlait ouvertement de sa vie, y compris de son mariage « ouvert » à long terme, de son alcoolisme qu'il attribuait à ses crises de dépression paralysantes et à sa bisexualité. Il a tardivement admis être bisexuel dans le magazine allemand « Bunte » en 2000. 
Les relations homosexuelles ont dominé sa vie après la naissance de son fils et de sa fille. Il a gardé sa vie personnelle secrète pendant de nombreuses années, refusant la plupart des interviews. Son alcoolisme a entravé sa quête de « bons » rôles par la suite, bien qu'il trouvât toujours du travail à l'écran et à la télévision européenne. Il a eu une relation tendue avec ses enfants, laquelle a pris une tournure moins négative à la suite d'un grave accident de voiture quand il était ivre au volant.
Dans un documentaire réalisé par son fils, son épouse le présente comme un monstre sacré, au charme irrésistible, infidèle, (essentiellement pour des liaisons homos), enfantin, égoïste, difficile à vivre, mais il exerçait sur son entourage une sorte d’emprise.
Horst Buchholz parlait couramment l'allemand, l'anglais, le français, l'espagnol, l'italien et le russe.
Gardons de lui l'image d'un des plus beaux garçons de l'histoire du cinéma.

Le plus beau des 7 mercenaires

Piano du matin : soupirons ensemble


Liszt par le grand Trifonov, c'est court, c'est beau. Sérénité

mardi 9 décembre 2025

Andy et Jed

 

Jed Johnson dans son bain | Photo d'Andy Warhol

Jed Johnson (1948-1996) est un designer d'intérieur et réalisateur américain. Le New York Times a salué Johnson comme " l'un des décorateurs d'intérieur les plus célèbres de notre époque. ” Initialement embauché comme gardien à la Factory de l'artiste Andy Warhol, Johnson a emménagé avec Warhol pendant la dépression de ce dernier pour l'aider à se rétablir, et ils ont par la suite eu une relation amoureuse durant 12 ans. Passager à bord du vol TWA 800 devant relier New York à Rome, il a été tué lorsque l'avion a explosé peu après le décollage, le 17 juillet 1996.