Des petits "frenchies" ont investi une boulangerie de la Grosse Pomme pour préparer une pissaladière selon la tradition niçoise.
Je leur ai toutefois objecté que les anchois doivent s'intégrer aux oignons pendant la cuisson. Leur disposition sur le produit fini n'est nullement indispensable : certains autochtones au palais sensible pourraient les rejeter. Intégrés à la préparation, ni vu ni connu : ils trouveront cela délicieux.
Dans la vraie de vraie pissaladière, on incorpore du pissala (alevins d'anchois), d'où son nom. On ne trouvera pas cet ingrédient dans les eaux avoisinantes.
Je me gausse !
Anecdotiquement,
m'en allant quérir de la pâte à pain chez mon boulanger parisien pour confectionner une recette dont, sans me vanter, mes ami(e)s se délectent, je dis à la vendeuse : « c'est pour faire de la pissaladière. »
De l'arrière-boutique, j'entends : : "y'a un monsieur qui veut en faire de la pisse à la bière."
Je vous jure que c'est authentique !
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