Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 12 avril 2011

Gay Cultes Archives : Joe Dallesandro, icône entre les icônes.


Affiche italienne de Flesh

"Le temps des assassins"

"San Diego surf" (P.Morrissey et A.Warhol)

Avec Sylvia Miles pour Paul Morrissey


"Je t'aime moi non plus" avec son amant, interprété par Hugues Quester.

"Je t'aime moi non plus", avec Jane Birkin.


Photo ultra-célèbre d'Andy Warhol.
Photo Jack Robinson


Chez Morrissey (avec Pat Ast)



Découvert à 18 ans par Andy Warhol, séduit par l’extraordinaire puissance érotique qui émane de l’éphèbe absolu, Joe Dalessandro deviendra l’icône gay par excellence grâce, notamment à la fameuse trilogie de Paul Morrissey constituée des films « Flesh », « Trash » et « Heat ».
En prostitué bisexuel, doté d’atouts précieux, une gueule d’ange, un corps de jeune dieu, un déhanchement à faire tourner toutes les têtes, Dallesandro conquiert le monde en ébullition de la fin des années 60 et suivantes.
On exploitera son physique par la suite dans une succession de films pseudo-érotiques ou d’horreur sans grand intérêt cinématographique.
Seul émergera le formidable « Je t’aime moi non plus » du français Serge Gainsbourg qui est, selon ses dires, son film préféré.
Dalessandro y est au sommet de sa beauté en homosexuel amoureux d’une fille androgyne interprétée par Jane Birkin, dans un climat très « américain ».
La scène d’amour violent dans le camion est toujours présente dans la mémoire de nombreux cinéphiles.
Gainsbourg, bien qu’hétérosexuel (de son propre aveu, son expérience homosexuelle fut un flop !), retrouve la manière de Morrissey pour filmer le garçon en majesté et jamais plus Little Joe ne retrouvera pareille veine.
Quelques navets tournés en Italie plus tard, le comédien aura toutefois la possibilité de tourner avec Coppola (Cotton Club), Malle ou Rivette (pas à leur meilleur pour, respectivement «Black moon » et « Merry go round ».
Pour l’anecdote, on retiendra que Lou Reed fait référence à « Little Joe » dans son succès universel « Walk on the wild side ».

Filmographie : http://french.imdb.com/name/nm0198072/
Site officiel : http://www.joedallesandro.com/

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Magnifique et très sexy!

From the avenue a dit…

je craaaaaque !