Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
dimanche 6 mai 2012
Nouvelle étoile
5 commentaires:
Emmanuel
a dit…
Je trouve ce Benjamin Grisvenor mérite son contrat chez Decca. J'aime bien qu'il ne se laisse pas trop aller à l'emphase. Chopin aime à tenter ses interprètes de grandes élocutions ridicules. Grisvenor tend ici vers la simplicité. Une étoile qui va peut-être bien pouvoir scintiller. Merci pour le partage.
Il n'est de beauté que dans son jeu dira-t-on mais c'est bien, de temps en temps, de rappeler que la jeunesse talentueuse n'est pas toute faite de jeunes hommes aux traits parfaits. Qui sait si, au fil de la conversation, ce pianiste ne nous apparaitrait pas mille fois plus aimable et séduisant que tous les anges des photos environnantes ?
J'ai bien aimé son jeu, sans démonstration orgueilleuse, mais sans retenir la sensibilité. Quant au « reste », il est assez rare, quand on y regarde bien, que les artistes soient beaux (sauf peut-être les danseurs). Et moi j’aime beaucoup l’idée que la grâce soit portée par des disgraciés.
5 commentaires:
Je trouve ce Benjamin Grisvenor mérite son contrat chez Decca.
J'aime bien qu'il ne se laisse pas trop aller à l'emphase. Chopin aime à tenter ses interprètes de grandes élocutions ridicules. Grisvenor tend ici vers la simplicité. Une étoile qui va peut-être bien pouvoir scintiller.
Merci pour le partage.
Il n'est de beauté que dans son jeu dira-t-on mais c'est bien, de temps en temps, de rappeler que la jeunesse talentueuse n'est pas toute faite de jeunes hommes aux traits parfaits. Qui sait si, au fil de la conversation, ce pianiste ne nous apparaitrait pas mille fois plus aimable et séduisant que tous les anges des photos environnantes ?
C'est évident. De plus je ne le trouve pas désagréable à regarder. Horowitz n'était pas un Apollon, et pourtant...
J'ai bien aimé son jeu, sans démonstration orgueilleuse, mais sans retenir la sensibilité. Quant au « reste », il est assez rare, quand on y regarde bien, que les artistes soient beaux (sauf peut-être les danseurs). Et moi j’aime beaucoup l’idée que la grâce soit portée par des disgraciés.
@Anonyme : c'est pertinent. Dommage que vous ne signiez pas, au moins, d'un prénom...
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