mercredi 20 février 2013
Cadeau : Schubert | Richter
J'envie ceux qui ont eu le privilège d'entendre Richter en récital, et encore plus, dans cette sonate où le colosse révèle que ses pieds sont d'argile, tour à tour puissance et délicatesse. Le tempo lent adopté par le Maître, l'alternance subtile des nuances, me bouleversent. Ce fut longtemps ma musique du matin. Je l'écoute maintenant au milieu de la nuit, avant d'aller m'endormir, enfin apaisé. Son premier mouvement, dans cette version live, est découpé en 3 parties, hélas. Tant pis : la magie, cependant, opère toujours... matin et soir.
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2 commentaires:
Ce morceau, je le vie comme un hymne à la paix, de la paix à petit pas...
Pas seulement à cause des gammes descendant par une douceur extrême dans les dernières mesure de l'oeuvre.
Mais aussi parce que c'est un soviétique qui jouait au Japon (ne mentionnons pas qu'actuellement ce pays cherche à se remilitariser).
Aussi d'ailleurs, car avec cette musique je ressens l'humanité dans tout ce qu'on peut, pet-être tout ce qu'on doit comprendre d'elle. (Je ne peux m'empêcher de refaire une remarque un brin politique, cher Silvano, et parler de l'influence qu'aurait pu avoir des personnalités vivant cette musique si elle avait pu exercer leurs influences. Je pense ici à Philipp zu Eulenberg-Hertefeld -> un documentaire des plus surprenants passé sur Arte il y a 2 jours: http://www.arte.tv/guide/fr/044052-000/dans-l-intimite-du-kaiser À bon entendeur!^_^)
Il y a un certain temps, je me disais tu devrais aller à la Grange Meslay écouter Richter, il donnait des concert tous les ans,et maintenant il est trop tard....
Heureusement je n'ai pas loupé Brendel très bon pour Schubert.
Jean-Paul V
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