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| Pâques 2015, via Tramezzini Mag : effrayant ! |
Dans son (excellent) blog consacré à la Sérénissime, Lorenzo pousse un cri qui vaut d'être entendu, relatant, notamment, l'assaut que subit l'une des plus belles cités au monde lors des dates fatidiques, en l'occurrence lors des dernières fêtes pascales.
Contrairement à ce qu'on peut penser, un tel afflux de touristes, loin d'être une manne, nuit gravement à l'économie locale.
Lorenzo explique comment, ici : clic
Comme je ne cesse de le répéter, on s'efforcera de découvrir Venise hors des grandes transhumances, et surtout pas pendant le ridicule carnaval de février, destiné avant tout à faire monter le chiffre d'affaires des marchands de colifichets "made in China".
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| Photo Tramezzini Mag |
3 commentaires:
Les appels à sauver Venise s'additionnent. Mais la bataille reste difficile. L'UNESCO devrait s'emparer de ce dossier pour accroître les pressions nécessaires sur les "intérêts" et les pouvoirs publics.
Exemple patent de la confusion entre démocratisation et massification : où on accuse parfois les défenseurs d'une culture à déguster d'élitisme. Le même problème affecte certains grands musées, et la logique économique ne sait plus laisser la raison intervenir.
Venise n'est pas la seule à souffrir des troupeaux de touristes. Le tourisme de masse est largement dénoncé par Renaud Camus tout au long de ces journaux et avec raison.
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