Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 23 septembre 2016

Art de rue à Bruxelles : et vous, ça vous choque ?

Réalisée en une seule nuit, cette œuvre est apparue aux yeux des Bruxellois au début de cette semaine. On peut l'admirer sur une façade de la Barrière de St Gilles, l'un des quartiers les plus fréquentés de la ville du Manneken-Pis.
"La fresque* a été réalisée dans la nuit de mercredi à jeudi, mais je vous assure que ce n’est pas la commune qui l’a commanditée", a ironisé l’échevin de la Propreté Carlo Luyckx (PS) selon DH.be.
Une autre fresque*, représentant, celle-là, la pénétration d'un pénis dans un vagin, a fait son apparition rue des Poissonniers.
L'auteur (ou les auteurs) n'ont pas, pour l'instant, revendiqué leurs œuvres.
Je tiens à leur disposition l'adresse de quelques lieux, à Paris, où ils pourraient trouver un support de nature à égayer notre automne.


*Ce n'en sont pas, d'ailleurs, me rappelle Pierre, dans un commentaire.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah! quelle horreur. Mais que fait la maréchaussée?
Marie

yves a dit…

chez les gays, ça devient de plus en plus souvent du grand n'importe quoi !
c'est même pas choquant, c'est sot (je reste poli).

joseph a dit…

Marie, je vous rejoins, car amateur de peintures , autant je peux apprécier Ingres dans "La source" ou David "L'enlèvement des Sabines" , autant je ne trouve pas beau de Courbet "L''origine du monde" et pourtant il s'agit là de trois représentations artistiques du corps féminin ,; ici, je me trouve confronté ç -à une représentation du sexe masculin que je ne trouve pas belle et qui me rappelle un dialogue d'"Adalein 31" film suédois de Bo Widerberg sorti en 1969 -que l'on ne peut accuser de pudibonderie , no catho rétro- lorsque les deux adolescents découvrent leur nudité et que la fille baissant les yeux vers le sexe du garçon , le trouve LAID , puis en le touchant, l'apprécie pour sa douceur ,puis pour la réaction qu'elle suscite . ainsi ce sexe peint, moi je le trouve pas beau , et manquant de chaleur humaine et si l'artiste a voulu choquer, il a réussi, s'il a voulu faire parler de lui aussi, mais pour moi l'art n'en sort pas gagnant ! J'ai vu mieux dans le HARA KIRI de légende !

Anonyme a dit…

Comme dirait le peintre, "Ceci n'est pas une bite"...

Silvano a dit…

Yves : pourquoi donc "chez les gays" ?
Joseph, Marie (manque plus que Jésus !) pratique le second degré, j'imagine.
Yves et Joseph : ai-je donné mon avis ?
Puisque vous ne le demandez pas, le voici : je trouve ça ni beau ni choquant. Mais le fait d'imaginer que je pourrais découvrir un zizi géant sur la façade d'un immeuble de ma rue m'amuse beaucoup.

Anonyme a dit…

Je trouve ça très joli.
Dommage qu'il soit au repos.
Sacha

joseph a dit…

Oui , vous avez donné votre avis, sinon comment doit-on comprendre :" ...on peut l'admirer" ?

Silvano a dit…

Figure de style, Joseph.
Rhôhô, Sacha ! (Bienvenue)

Anonyme a dit…

Désolée.
C'était une blague de ma part. Evidemment, dans un commentaire, on ne peut y mettre le ton.
Bien sûr, ce n'est pas une oeuvre d'art; je l'ai pris pour quelque chose qui voulait soit faire sourire, soit choquer.
Dans les 2 cas, j'ai trouvé ça marrant...d'où ma blague.
Un peu d'humour ne nuit pas, non?
Ceci dit c'est intéressant de voir, les différentes perspectives qui ont été prises par les commentateurs
Marie

Silvano a dit…

Ah ! Voyez-vous, Marie, nous sommes deux vieux amis à présent : je sais lire entre vos lignes.

Celeos a dit…

Il ne manque que quelques moules. Et peut-être une frite.

Pierre a dit…

"Cachez ce sexe que je ne saurai voir" ? Perso, je trouve ça juste amusant, et plus plaisant dans le paysage urbain qu'une pub. Je m'étonne que ça puisse (encore aujourd'hui) choquer les bourgeois... lesquels naissent avec un slip, probablement.
C'est aussi un tour de force d'avoir fait ça en si peu de temps, sans être repéré.
Enfin, en tant que membre éminent des courroucés de l'emploi abusif du mot : "fresque", je me permets de préciser que le terme s'applique à une antique technique picturale, laquelle consiste à peindre (à l'eau) sur un enduit FRAIS (d'où : "a fresco", en italien), lequel, en séchant, emprisonnera durablement le pigment. Or le mur a pris cette belle pièce "a secco" (à sec). Avis aux amateurs.

Silvano a dit…

Pierre, nous sommes du même avis.
Pour l'emploi du terme "fresque", vous avez raison : les journalistes ne cessent de maltraiter notre langue, et finissent par influencer les auteurs de blogs les mieux intentionnés.

Celeos, au lit sans dîner !

arthur a dit…

J'adore!!! on en voudrait en core plus!! et il faut admirer l'exploit: en une nuit! J'aimerais bien de ces "fresques" dans ma ville, sous caméra, où le moindre graffiti est considéré comme un crime...alors, une grosse bite, je ne vous dis pas l'effet!!!