Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 18 mars 2018

Cadeau : Mozart ne meurt jamais



J'ai toujours eu maille à partir avec l'académisme.
Pour cette raison, je me sens en connivence avec des musiciens tels que Friedrich Gulda (1930 - 2000), immense pianiste atypique qui faisait de ses récitals et concerts de véritables fêtes de la musique où les œuvres de  Liszt et Mozart, entre autres, alternaient avec ses propres compositions ou improvisations jazz.
Dans ces nombreux "live", cette sonate de Mozart que j'aime particulièrement pour des raisons qui n'ont pas toutes un rapport direct à la musique.
L'irremplacé Friedrich Gulda mourut un 27 janvier, jour  anniversaire de la naissance de... Mozart.

2 commentaires:

Pippo a dit…

Merci, cher Silvano, de m'avoir fait découvrir cet interprète, dont seul le nom bien balancé m'était connu.
Il est assez célèbre pour que vous me permettiez un petit coup d'humeur.
Car je le trouve un tantinet irrégulier dans cette sonate, notamment dans la dynamique, et parfois il écrase.
A vous lire, je devine cependant que le cœur a ses raisons.
Votre présentation débute par une déclaration : "J'ai toujours eu maille à partir avec l'académisme." Qui aujourd'hui ne s'affirme pas hostile à l'académisme ? Il a pourtant regagné ses palmes dans les arts plastiques, non seulement cum grano salis : ne sommes-nous pas sensibles à ces "Jeunes Grecs faisant battre des coqs", de Gérôme ? Et, en musique, où placer le buste de Saint-Saëns ?

Enguerrand a dit…

Tout à fait d'accord avec vous ! Gulda était le pur produit de son pays, l'Autriche. Il faut voir le Gulda au début de sa carrière, incroyablement corseté et compassé et celui du milieu et fin de carrière, ouvert, grand pédagogue et solaire. L'immense Martha Argerich, qui fut son élève, lui vouait une estime incommensurable.