 J'avais passé toutes ces heures à l'attendre, me relevant à maintes reprises pour guetter l'avenue,
 le manège des taxis en maraude, puis, peu avant l'aube, le ballet des 
camions-poubelles, et ces deux fêtards se soutenant mutuellement qui se 
disaient peut-être, pensai-je, des "je t'aime" d'une voix empâtée.
J'avais passé toutes ces heures à l'attendre, me relevant à maintes reprises pour guetter l'avenue,
 le manège des taxis en maraude, puis, peu avant l'aube, le ballet des 
camions-poubelles, et ces deux fêtards se soutenant mutuellement qui se 
disaient peut-être, pensai-je, des "je t'aime" d'une voix empâtée.Jamais le phare de sa Vespa ne vint trouer la nuit.
J'attends encore et j'attendrai toujours.
S. 
 
 
2 commentaires:
Aurait-il été abandonné en raison de son tatouage sur l'omoplate ?
Sans doute, Ludovic !
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