"Heartstopper" : la bonne surprise

Comme je l'écrivais récemment avant de l'avoir regardée, la série Netflix Heartstopper, adaptation des romans graphiques d'Alice Oseman, s'adresse plutôt à un public adolescent qui trouvera ici matière à balayer tous préjugés et ne pourra que s'émouvoir de cette histoire tendre qui démontre que l'amour est universel. J'y ai moi-même retrouvé les émotions qui, toute prétention bue, faisaient l'authenticité de Tombe, Victor ! dont je doute fort que la créatrice connaisse l'existence.
Pour citer Pierre Langlais de Télérama, à l'opposé d'Elite ou, dans une moindre mesure de Sex Education, autres séries connotées LGBT (etc.) de Netflix, " Charlie, Nick et leurs amis sont des ados normaux, dont la vie n’est pas une débauche de soirées arrosées et de parties de jambes en l’air torrides. Ils tremblent, n’arrivent pas à se dire ce qu’ils pensent, hésitent un épisode entier pour envoyer un texto, etc. Bref, ils ont 14 et 15 ans – et leur orientation sexuelle ou leur genre n’y change rien. "
Et encore, car je ne saurais mieux l'écrire : "Sa mise en scène, très lumineuse, agrémentée d’effets animés (des feuilles, des papillons, des étincelles de toutes les couleurs), contribue aussi à créer une atmosphère douce, bienveillante, optimiste, autour d’un sujet souvent marqué par la violence et les discriminations." Tout est dit : allez-y voir.

Une tendre histoire : l'amour est universel.

Les romans graphiques d'Alice Oseman sont à l'origine de la série.