Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 18 janvier 2023

Babylon/Babylone

Au centre, Margot Robbie : ambiance !

Le film de Damien Chazelle est visible, à partir d'aujourd'hui, sur les écrans français. Attendu avec impatience par les cinéphages ("cinéphiles", ça fait un peu espèce en voie d'extinction), dont je suis, cette production de la Paramount, qui n'a pas eu apparemment le ciseau trop lourd en matière de censure, promet plus de trois heures de spectacle autour des excès en tous genres qui accompagnèrent la naissance de Hollywood avant que les ligues de vertu et, concernant les films, le code Hays, ne viennent mettre leur nez dans ce maelstrom de vices et d'addictions de toutes sortes.

Pour son film, Chazelle ne cache pas qu'il s'est inspiré en partie du livre de Kenneth Anger Hollywood Babylone (avec un "e" dans sa version française) qui fit un sacré scandale aux États-Unis et fut frappé d'interdiction en 1975. Il y a de quoi être estomaqué devant le climat qui régna dans et hors les studios dans la période mise en images par Chazelle, mais aussi par la suite : empoisonnements, suicides, dépravations diverses, drogues à la louche, viols sur mineures, chantages et mariages forcés (cf. Chaplin), etc.

   On connait le talent de Chazelle. La distribution est de haut niveau : le beau sexagénaire Brad Pitt en miroir de John Gilbert, Margot Robbie en simili Clara Bow et Diego Calva, qui n'est pas normand, la révélation du film, sauf pour celles et ceux qui l'ont vu dans un rôle très gay dans le film mexicain  Te Prometo Anarquía (Je te promets) de 2015. La musique est signée Justin Hurwitz, oscarisé pour La La Land.

Prometteur.

Brad Pitt et Diego Calva

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