On notera que la gent féminine est fort peu présente lors de cette démonstration d'un jeu réputé masculin. Naples est peuplée de machos, certes, mais j'ai eu l'impression, lors de mes séjours dans ce qui fut la république parthénopéenne (encore un avatar de l'expansionnisme du premier empire !), que la grande cité du sud de l'Italie n'était guère homophobe : j'avais conté ici même la stupeur qui fut la mienne, un soir d'août, de voir, sur une piazzetta, une bande de garçons devisant joyeusement sur les marches d'une église, dont deux s'isolèrent au vu de tout le monde pour s'embrasser amoureusement. Par contre, lors d'un autre séjour, je vis des regards assassins d'hommes mûrs portés sur mes deux compagnons de voyage, un peu trop affectueux. Une ville excessive. Naples n'est pas en Italie, elle est Naples.
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