Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
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"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
dimanche 18 octobre 2015
Paolo Fanale en cadeau : plaisir de l'ouïe... et de la vue
Publiée sur la page Facebook de l'Orchestre de Paris, cette vidéo a fait un sacré ramdam (plus 1 000 000 de vues) : il faut dire, qu'outre un organe vocal des plus performants, le jeune Paolo Fanale, capté ici lors d'une la répétition générale à la Philharmonie de Paris, a d'autres atouts.
Si ça peut remplir les salles de concerts et les Opéras, on lui souhaite une brillante carrière.
J'avais entendu, l'été dernier à Catania (Catane, Sicile) le même Stabat Mater de Rossini, où le ténor se vautrait pitoyablement, se cassant la voix sur le passage le plus périlleux.
Ce n'est pas le cas ici, loin de là.
À suivre.
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11 commentaires:
bellissimo e bravissimo tenore!
et quels muscles!
Houla oui, ce Paolo Fanale est très hot ! Il y a toujours quelque chose qui m'amuse dans ce "Stabat mater" de Rossini, c'est qu'on a l'impression que le maestro n'a pas vraiment pris la peine de lire les paroles ; sur ce "Cujus animam", il compose un air héroïque pour ténor avec aigus claironnants et tempo de marche sur des paroles qui décrivent la douleur de la Vierge au pied de la croix où git son fils :
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive transperça.
Qu'elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Bon, cela dit, c'est toujours très agréable à entendre, surtout quand le plaisir des yeux s'ajoute à celui des oreilles...
La vision "rossinienne" du sacré.
He should break with concert hall conventions and appear in a T-shirt...always...regardless of what they say...
Sublime voix d'un chanteur sexy ! Entendu dans un Cosi très bien !
juste avant de l'écouter je venais de lire un article d'une jeune cantatrice belge rêvant de chanter avec Jonas Kaufmann , ténor réputé au même titre que José Cura ! finalement le meilleur n'est il pas celui qui dans une oeuvre vous met le frisson et vous fait oublier le temps! comparaison n'est pas raison dit on, et le charme de la voix humaine est justement qu'elle est l'instrument que chacun possède en lui et dont il sait combien il est difficile de le maitriser - chanter sous la douche, chanter en rue si vous en avez envie, ah, comme parfois j'envie les Russes et Slaves dont le chant fait partie intégrante de la vie!
En Italie nous disons: "Con Gioacchino si finisce sempre a taralli e vino", c'est a dire que Rossini a etè toutfois, un homme principalment joieux, aussi dans le moment et compotitiones les plus tragique, comment est le REquiem; il faut prendre Rossini toujour joyeux, aussi en front de la mort. Peut-etre que moi e toi nous étions assis à côté de l'autre.
Catania
Paolo Fanale: un plaisir à voir et à ecouter!!!
sans oublier autres tenors quels Juan Diego Florez, par ex.
"comme parfois j'envie les Russes et Slaves dont le chant fait partie intégrante de la vie!"
pas seulement les Slaves, mais aussi la felix Austria et l'Allemande, où on demande "Qu'est-ce que vous jouez?", non "juoez-vous quelque instrument de musique?", car il est évident et entendu que que tout le monde pratique de la musique!
Cet air, en effet, n'évoque pas, au premier abord, la douleur d'une mère... Mais n'oubliez jamais ce qu'a écrit Stendhal - et que je partage à 100 %: "Il n'y a pas une note triste chez Rossini; il n'y a pas une note qaie chez Mozart". Dans cet air, le ténor RACONTE la douleur de la Vierge; il la PROCLAME comme une vérité évangélique, il ne la ressent pas; il ne cherche pas à la faire partager. C'est un récit, pas une méditation.
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