Adoration de la vierge (détail).
Il y a la Rome chrétienne, celle du Vatican et de la chapelle Sixtine, des mille églises recelant des chefs d'œuvre d'art sacré, des nonnes croisées par troupeaux entiers au hasard des pérégrinations...
Et puis il y a la Rome des Césars, de Neron, de Trajan, de Tibère et d'Hadrien, celle que je suis allé découvrir cette fois.
Il n'y a plus, Piazza Navona, ces garçons à louer légendaires dont les vieux touristes en follitude nous parlaient autrefois en rosissant de plaisir.
Maintenant, la rue Saint Jean de Latran se veut artère gay, un "Marais" aux dimensions réduites improvisé à la hâte après l'affaire du "baiser romain" qui défraya la chronique il y a quelques mois.
Notre petit bagage culturel en tête, nous chercherons en vain les "ragazzi" de Pier Paolo Pasolini, même si des ados crasseux, louches, sans doute originaires de l'est de l'Europe, nous ont longuement observés quand nous traversions, pressés, la "Stazione Termini", celle, précisément d'où partit le poète-cinéaste pour son dernier voyage.
On s'est pris un instant pour P.P.P., un frisson rétrospectif nous parcourant l'échine.
On a pris en photo le petit chasseur magnifique d'un palace, "pour son bel uniforme" lui a-t-on dit en ruse.
On ne publiera pas la photo, parce que, cinq minutes, on a aimé ce garçon, son regard franc, sa force fragile, sa gentillesse et qu'on ne saurait le jeter dans la toile comme le premier modèle venu.
A Rome, on revient toujours.
Et puis il y a la Rome des Césars, de Neron, de Trajan, de Tibère et d'Hadrien, celle que je suis allé découvrir cette fois.
Il n'y a plus, Piazza Navona, ces garçons à louer légendaires dont les vieux touristes en follitude nous parlaient autrefois en rosissant de plaisir.
Maintenant, la rue Saint Jean de Latran se veut artère gay, un "Marais" aux dimensions réduites improvisé à la hâte après l'affaire du "baiser romain" qui défraya la chronique il y a quelques mois.
Notre petit bagage culturel en tête, nous chercherons en vain les "ragazzi" de Pier Paolo Pasolini, même si des ados crasseux, louches, sans doute originaires de l'est de l'Europe, nous ont longuement observés quand nous traversions, pressés, la "Stazione Termini", celle, précisément d'où partit le poète-cinéaste pour son dernier voyage.
On s'est pris un instant pour P.P.P., un frisson rétrospectif nous parcourant l'échine.
On a pris en photo le petit chasseur magnifique d'un palace, "pour son bel uniforme" lui a-t-on dit en ruse.
On ne publiera pas la photo, parce que, cinq minutes, on a aimé ce garçon, son regard franc, sa force fragile, sa gentillesse et qu'on ne saurait le jeter dans la toile comme le premier modèle venu.
A Rome, on revient toujours.
5 commentaires:
j'aime beaucoup la légende de la photo !
Idem.
lol
je m'incline devant la recherche intérieure
Bravo Monsieur pour ce respect du petit chasseur, car il en est malheureusement qui n'ont aucun scrupule et qui, parce qu'ils en ont les moyens, chercheraient à abuser de l'innocence de ces jeunes garçons, souvent venus des régions pauvres du sud du pays (la Basilicate, l'arrière-pays napolitain) et contribuent largement à soutenir la famille restée au pays. Bien sûr nous ne sommes plus au temps de "Riz amer", mais pour certains, de façon plus perverse, l'exploitation continue...
Silvano, la ringrazio di tutto cuore !
Harry, vous "déterrez" des billets qui ont plus de 10 ans. Mais pourquoi pas ?
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