Il fallait que je déploie des trésors de rouerie pour te distraire de ta lecture.
Si je disais "allez, j'ai envie !", tu prenais plaisir à différer le moment où tu refermerais ce roman que, je le savais, tu ne lisais pas vraiment.
Tu disais "tsst, tsst, laisse-moi lire !" si je devenais par trop pressant.
C'était un délicieux supplice que tu pouvais interrompre ou prolonger à ta guise.
L'important était qu'il cesse pour qu'enfin tu daignes m'ouvrir les bras.
"Allez, viens, obsédé !" disais-tu, et le plaisir que nous prenions m'était encore plus doux.
1 commentaire:
Tu Silvano, n'as que un fétichisme!
la lecture! Et je ne me trompe pas, n'est pas vrai?
R.S.T.P. caro Silvano, amico italiano!
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