- Dis soyons sérieux, allons dans un coin, fumer dans tes yeux, voir passer le temps, et baiser un peu, baiser tout le temps - Fanny Ardant chante Alex Beaupin avec toute la séduction qu'on lui connaît.
Merveilleux univers que le vôtre Silvano, Merci de nous le faire partager,
Je me souviens avoir publié en son temps cette photo sur mon blog avec, en regard, un poème de Cavafy. Je ne résiste pas au plaisir de vous le livrer à nouveau, tant le texte et l'image me semblent intimement associés :
La chambre était pauvre et vulgaire, cachée au-dessus de la taverne louche. Par la fenêtre, on apercevait la ruelle, étroite et sordide. D’en bas montaient les voix de quelques ouvriers qui jouaient aux cartes et qui s’amusaient.
Et là, sur l’humble lit plébéien, j’ai possédé le corps de l’amour, j’ai possédé les lèvres voluptueuses et rouges de l’ivresse — rouges d’une telle ivresse qu’en ce moment même où j’écris, après tant d’années !, dans la solitude de ma maison, j’en suis de nouveau enivré.
5 commentaires:
Une cigarette après l'amour.
Jeremy
Je savais que quelqu'un comprendrait le titre.
;-)
mais la chaleur ne sort elle que du foyer de la cigarette?
- Dis soyons sérieux, allons dans un coin, fumer dans tes yeux, voir passer le temps, et baiser un peu, baiser tout le temps - Fanny Ardant chante Alex Beaupin avec toute la séduction qu'on lui connaît.
Merveilleux univers que le vôtre Silvano,
Merci de nous le faire partager,
Un lecteur discret mais fidèle,
Clément
Je me souviens avoir publié en son temps cette photo sur mon blog avec, en regard, un poème de Cavafy. Je ne résiste pas au plaisir de vous le livrer à nouveau, tant le texte et l'image me semblent intimement associés :
La chambre était pauvre et vulgaire, cachée au-dessus de la taverne louche. Par la fenêtre, on apercevait la ruelle, étroite et sordide. D’en bas montaient les voix de quelques ouvriers qui jouaient aux cartes et qui s’amusaient.
Et là, sur l’humble lit plébéien, j’ai possédé le corps de l’amour, j’ai possédé les lèvres voluptueuses et rouges de l’ivresse — rouges d’une telle ivresse qu’en ce moment même où j’écris, après tant d’années !, dans la solitude de ma maison, j’en suis de nouveau enivré.
Constantin Cavafis, Une nuit
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