Z'auraient dû garder cette affiche. |
C'était aussi l'avis d'un jeune homme nouvellement adoubé de mon petit cercle qui partageait pour la première fois nos agapes post-vespérales, dimanche dernier.
Inversement, un autre blogueur-copain (Guillome) se pâmait, lui, n'hésitant pas à qualifier ce cher Xavier de "génie", ce que ne manqueront pas d'apprécier, du haut de leur retraite, Kurosawa, Chaplin, Ford et autres grands noms de l'histoire du cinéma.
J'ai donc vu le film en toute objectivité dans les meilleures conditions (au Max Linder, la meilleure salle parisienne), mardi après-midi (mon jour de congé), installé confortablement au premier rang de la mezzanine (zeplacetoubi), très accessible, à cette heure, quand, en d'autres circonstances, il faut jouer des coudes pour y accéder.
Le son est super, au Max Linder ; l'écran géant incurvé reflète une image numérique sans défaut.
Voilà, voilà, voilà.
Ah oui, le film !
Oui, Celeos et l'ange à la dent dure de l'aperitivo avaient raison : c'est un cinéma fatiguant, épuisant, prise-de-tête, qui se la pète. Pour rien.
Cette image dit beaucoup de choses. |
Voili, voilou, voiça : pour le reste, lisez les 2 billets publiés dans Véhèmes, dont le dernier qui presse le jeune cinéaste de s'arrêter un moment, de reprendre son souffle, de voir de grands films, de faire l'amour...
Xavier, on a aimé ta spontanéité, tes larmes, à Cannes, tes premiers films foudroyants, leur sincérité.
Quant au plus récent, ces 95 minutes de masturbation filmique, on espère que tu nous le fera oublier. Dans "quelque temps". D'ici là, gare ton char sur le bas-côté, et réfléchis : va, vis, deviens. C'est tout le mal qu'on te souhaite.
Juste la fin du monde, de Xavier Dolan.
Actuellement en salles.
*Les deux billets de Celeos dans Véhèmes ici : clic
et là : reclic
Lu et approuvé.
2 commentaires:
Vous vous lamentez tous.
Moi, j'ai ri pendant toute la séance.
Chacun ses perversions, Arthur P.
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