Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
jeudi 14 septembre 2017
L’œil sera dans la tombe
Matthew White est vraiment très bien.
Je préfère néanmoins René Jacobs avec l'Akademie für alte Musik de Berlin.
Mais je n'ai pas trouvé ce "ruisseau" sur YouTube.
3 commentaires:
Anonyme
a dit…
Puisque le mot tombe se trouve dans votre titre... "120 battements par minute" a fini par trouver le chemin du nord, je l'ai donc vu hier. Il m'est parfois apparu trop long, au bord de l'ennui puis j'ai compris où cette longueur de temps allait me conduire (tout comme Eastern Boys) alors je m'y suis laissée porter, avec violence et tendresse. A la fin du film, le silence de la salle de ce petit cinéma au creux d'une petite ville sinistrée, est restée absolument silencieuse. Il a fallu longtemps avant qu'une première personne se lève, suivie lentement d'une autre puis d'une autre... La salle s'est vidée dans le même silence, comme sortant d'un lieu sacré. Il aurait fallu peu pour que les corps osent se toucher...que des mains se frôlent en signe d'humanité. Marie
Oh Marie, oui, c'est exactement ça. Même silence, en fin de projection, dans une grande salle de Paris où je le vis. Et l'on me rapporte, comme vous, des réactions du même genre un peu partout. Ça nous dit tout sur la force de ce film.
3 commentaires:
Puisque le mot tombe se trouve dans votre titre...
"120 battements par minute" a fini par trouver le chemin du nord, je l'ai donc vu hier.
Il m'est parfois apparu trop long, au bord de l'ennui puis j'ai compris où cette longueur de temps allait me conduire (tout comme Eastern Boys) alors je m'y suis laissée porter, avec violence et tendresse.
A la fin du film, le silence de la salle de ce petit cinéma au creux d'une petite ville sinistrée, est restée absolument silencieuse.
Il a fallu longtemps avant qu'une première personne se lève, suivie lentement d'une autre puis d'une autre...
La salle s'est vidée dans le même silence, comme sortant d'un lieu sacré.
Il aurait fallu peu pour que les corps osent se toucher...que des mains se frôlent en signe d'humanité.
Marie
Oh Marie, oui, c'est exactement ça. Même silence, en fin de projection, dans une grande salle de Paris où je le vis. Et l'on me rapporte, comme vous, des réactions du même genre un peu partout. Ça nous dit tout sur la force de ce film.
Même chose pour nous.
Merci Silvano pour cette belle mélodie.
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