Ischia porto, juillet 2018 |
(On notera que la générosité est plus onéreuse que l'abject.)
Je ne sais que penser de la "fantaisie" de ce pseudo-libraire du port d'Ischia, où j'ai pris cette photo. Cette pauvre Italie glisse sur une pente des plus dangereuses.
Les agressions racistes par des individus se sentant couverts par le ministre fasciste Salvini se multiplient, la plus récente (et davantage médiatisée) ayant été perpétrée à l'encontre d'une athlète italienne noire, Daisy Osakue.
Daisy Osakue - Alessandro Di Marco/AP/SIPA/Ansa |
Peu de temps auparavant dans une petite ville au sud de
Rome, le soupçon a coûté la vie à un Marocain de 43 ans, pris en chasse
en voiture par des Italiens l’accusant d’être un cambrioleur. Après
avoir percuté un muret, il a été frappé par ses poursuivants et il est
mort à l’hôpital.
A Palerme, un Sénégalais de 19 ans qui se tenait devant un bar a été
roué de coups par un groupe d’Italiens aux cris de « sale nègre ».
Un peu avant, à Fermo, au centre du pays, c'est un réfugié nigérian qui a été battu à mort par un supporteur "ultra" de l'équipe de foot locale.
Il est très avisé ce commerçant d'Ischia Porto : c'est le moment où jamais de vendre Mein Kampf .
2 commentaires:
Un peuple, l'italien, que semble devenue fou, est l'aditione des plus peuple que a oublie' le souvenir du passe'. Tristesse. Il fout costruire une varie Europe.
Catania
Intéressant : le seul commentaire sur ce billet nous vient d'un lecteur sicilien.
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