o giovine che ondeggi
calmo nella città notturna.
Se ti fermi in un angolo, lontano
io restero', lontano
dalla tua pace, - o ardente
solitudine mia.
Qu'il est beau de te suivre
ô jeune homme qui ondoies
sans hâte dans la ville nocturne.
Si tu t'arrêtes au coin d'une rue,
je resterai, loin de ta paix - ô mon ardente solitude.
Sandro Penna
Traduction Bernard SimeoneUne ardente Solitude
(La Différence 1997)
9 commentaires:
Bonjour,
dommage que la traduction n'ait pas respecté la répétition du "lontano".
Cordialement.
Version pour Palomar :
Qu'il est beau ! Je t'espionne
ô jeune homme qui sinue
sans hâte dans la ville nocturne.
Si tu t'arrêtes au loin d'une rue,
je resterai, loin de ta plénitude
ô mon ardente solitude.
uvdp a encore frappé ! "je t'espionne, etc.", il fallait la trouver, cette traduction !
Palomar écrit, lit, et parle l'italien couramment, ah, ah, ah !
Sinon, j'ai déjà publié "Le voyageur...".
Bravissimi tutti!!!
Ravi de retrouver mon blog favori après trois semaines d'exil dans une île sans réseau. Toujours comblé par vos choix. Ici, la photo est en harmonie avec ces très beaux vers.
Grazie per la splendida poesia. A chi non è mai capitata la tentazione?
E tuttavia, anche se espionner è un verbo ricercato, non dice la stessa cosa di "seguirti"... in questo caso, il gioco è condotto da chi va, è lui ad avere in mano la direzione. Espionner ha un che di maligno, o più semplicemente di voyeuristico, e non prelude ad un incontro, ma solo a una soddisfazione personale un po' autistica... preferisco decisamente seguirti... senza offesa.
Garibuja relève la nuance entre "espionner" et "suivre". Et préfère le second, bien sûr. Mis à part le "lontano" signalé par Palomar, la traduction de B. Simeone est excellente. Pour le reste, on enc... les mouches, exercice favori d'uvdp.
la poesia è ciò che resta inespresso nella traduzione da una lingua all'altra.
la poésie est ce qui reste inexprimé dans la traduction d'une langue à une autre.
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