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Kunihiko Hashimoto et Leonard Bernstein en 1979 à Hambourg |
Ce n'est plus un mystère pour quiconque :
l'immense chef d'orchestre st compositeur Leonard Bernstein était bisexuel. Il eut notamment une brève liaison avec l'acteur Farley Granger (Senso, de Visconti, La corde et L'inconnu du Nord Express d'Hitchcock).
En tournée au Japon en 1979 avec le New York Symphony Orchestra, il subjugue un jeune agent d'assurances de 26 ans, Kunihiko Hashimoto, qu'il met dans son lit dès leur première rencontre, à l'issue du concert de Tokyo. Le jeune japonais déclara plus tard : « J'ai remarqué qu'il me fixait du regard. C'est difficile à expliquer pour ce regard. Il n'essayait pas de me parler ni de me séduire, il me regardait simplement. C'était irrésistible. »
Le lendemain, Bernstein est obligé de quitter Tokyo pour les États-Unis où il doit honorer ses contrats.
Il reçoit une lettre du jeune homme, dévasté par son départ : « Après votre départ du Japon, mon esprit s'est évanoui, car la nuit et l'après-midi que nous avons passés ressemblaient à un magnifique rêve. »
Les termes de cette première lettre ne pouvaient qu'émouvoir le compositeur de West Side Story. Hashimoto et lui entretinrent une relation de onze ans, pendant lesquels Leo invita son ami en Europe à plusieurs reprises.
Entretemps, Hashimoto devint acteur dans une grande compagnie de théâtre musical au Japon. De plus, le "manager" de Bernstein lui confie la représentation du Maître dans ce pays et l'ami du grand musicien participe à l'organisation du Concert pour la paix de 1985 à Hiroshima.
Il a aujourd'hui 73 ans.
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Kunihiko Hashimoto sur la tombe de Bernstein à NY en 1997 |
Les citations sont tirées d'un article du "Guardian" d'août 2019.
Bonus-trésor :
Bernstein joue et dirige, du piano, la Rhapsody in blue de George Gershwin
avec son cher New York Symphony Orchestra
Bernstein joue et dirige, du piano, la Rhapsody in blue de George Gershwin
avec son cher New York Symphony Orchestra
1 commentaire:
Quelle jolie histoire!
Et puis la Rhapsody in blue dirigée par Bernstein me fait toujours rêver, comme enfant quand mon père mettait ce disque et que la musique était diffusée par le merveilleux son rond des tubes du poste Philips des années soixante. Je suis instantanément projeté dans un New-York onirique de néons.
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