J'avais oublié que, moi aussi, qui me plais à m'entourer de beaux garçons "à filles", pouvais être aussi frivole. Un jeune ami, "garçon à garçons", me fit revenir, l'autre après-midi à ma réalité, quand nos pas nous guidèrent (inconsciemment ?) vers ce café proche du centre Pompidou, où nous avons passé près de deux heures à observer les passants, dont un nombre conséquent de garçons sensible. En "pétasses" achevées, nous supputâmes, nous extasiâmes (un peu), critiquâmes (beaucoup). Délicieux moment ! Le café viennois servi par un bellâtre peu viril était infect et le milk-shake de la même eau (c'est le cas de le dire). Mon jeune ami me fit remarquer que certains passants ou voisins de table étaient peut-être des lecteurs de Gay Cultes !
Je peux me targuer, moi, Silvano, d'être allé à la rencontre de mes lecteurs, ou, plutôt, d'une partie d'entre eux, car, même si nous avons constaté une nette "uniformisation", j'ai toujours à l'esprit, rassurez-vous, que Paris n'est pas la France, laquelle n'est pas le monde. Ayant une sainte horreur de tout "communautarisme", je sais combien notre confrérie (c'est plus joli que "communauté") est diverse.
Heureusement.
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Un vaste échantillon de l'espèce humaine : beau spectacle ! |
5 commentaires:
Vous êtes sur la photo ?
un défilé continue!
@Charles : non, c'est une photo trouvée sur le net.
J'aime faire la même chose. C'est une activité magnifique de rester assis à la terrasse d'un café parisien et de regarder les gens passer. Plein de non-action, de tranquillité, c'est comme se placer en spectateur d'une pièce de théâtre et s'amuser de ce que les acteurs n'ont pas conscience qu'ils jouent une pièce. La terrasse forme un lieu presque à part du reste du monde, alors que les gens s'activent au dehors, les buveurs passifs se contentent de regarder. C'est terrible.
@Leav : d'accord sur toute la ligne.
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