Je faisais référence, dans le billet précédent, au climat de tolérance qui, de tous temps, fit de Florence une cité progressiste.
Filippino Lippi fut ouvertement l'amant - insatiable, dit-on ! - de Leonardo da Vinci et de Sandro Botticelli dans la première cité "socialiste" de l'histoire européenne (pardon pour le raccourci : j'y reviendrai un jour).
Dans cette Dispute avec Simon le magicien (1481/82) s'est glissé, en autoportrait, notre Lippi, dont j'aime à suivre la trace à Florence, mais aussi à Rome (la Chapelle Carafa).
C'est cet "autoritratto" qui orne la couverture amovible du très bon roman "Un garçon d'Italie" de Philippe Besson (Julliard) :
L'autoportrait, à droite de l’œuvre ci-dessus |
13 commentaires:
Cet amour sera-t-il évoqué dans la suite de la BD consacré à Leonard ?
Incontournable Lipi...
Curieusement, j'ai le même nez que lui...
En tout cas, il n'en est pas mention dans la série «Da Vinci's Demons» qui est très belle.
On y fait mention d'un démêlé avec la justice florentine de De Vinci au sujet d'un prostitué célèbre avec lequel Léonard aurait «forniqué»...
Série que je recommande.
J'aime la Renaissance et son brasssage d'idées..
Bonsoir,
Lippi ou Lipi ?
Très intéressant dans les deux cas. Grand merci.
Etonnant détail que celui que vous mentionné. En histoire de l'art, Filippino est plutôt connu pour être d'une extrême pruderie et très rangé, dans le désir assez marqué de rattrapé la conduite, pour le coup sans frein, de son moine défroqué de père, Filippo !
pouxi : Lippi
C.S : il y eut peut-être médisance ; cela fut néanmoins rapporté maintes fois(une vengeance d'ex ?, la jalousie ? fantasme ?). On ne pourra hélas vérifier.
J'aurais dû écrire "qui aurait été l'amant de ...", c'est vrai.
grazie a te per questa comunicazione, je n'ai pu m'empêcher de la dupliquer sur mon FB.
Prego, anoustous.
Ah Silvano, merci. C'est bon pour le titre, mais au paragraphe suivant : "Filippino Lipi fut ouvertement l'amant.... " et vlan voici un seul "p" !
Je suis un peu chiant, non ? Je souris...
Oui, j'ai (enfin) vu et m'en vais corriger ça.
Vous avez employé un mot que j’abhorre dans votre dernière phrase.
Ne me refaites plus ça, merci.
Un mot abhorré ! Bien, je prends note de ne plus commenter.
Ne prenez pas la mouche,pouxi : je trouve que dans un commentaire d'un billet sur l'art, le mot qui suit "je suis un peu..." n'est pas très... artistique.Je trouve ce terme, très (trop) répandu de nos jours, fort laid.
Vous avez raison. J'ai moi aussi des énervements sur certains mots, et je me laisse aller parfois bêtement dans le trivial et la facilité.
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