De son enfance dévastée - entre un père violent et une mère alcoolique mais vénérée - à sa vieillesse recluse, Philippe Kohly (Gary/Ajar - Le roman du double) plonge dans les méandres d'une existence chaotique. Convoquant ses proches (amis, amantes) et égrenant sa filmographie légendaire, éclairée par les commentaires de Robert Duvall et Elia Kazan, ce film aux riches archives tisse un portrait intime de l'insaisissable Marlon Brando, séducteur compulsif et génie d'un art qu'il n'a cessé de dénigrer.
(Arte)
Sans doute le plus fascinant acteur jamais vu sur un écran.
Il cloue de stupeur les plus grands acteurs shakespeariens avec son interprétation de Marc-Antoine dans le Jules César de Joseph Manckiewicz , n'en fait qu'à sa tête, connaît une longue traversée du désert pour renaître, impérial, dans Le Parrain de Coppola et dans Apocalypse Now du même réalisateur.
Le maillot de corps trempé de sueur de Un tramway nommé désir, d'Elia Kazan, en fait le sexe-symbole de toutes les générations, jusqu'à nos jours.
Le film de Philippe Kohly ne fait pas l'impasse sur la belle histoire d'amour entre Brando et l'acteur français Christian Marquand, l'une des plus importantes d'une existence tumultueuse où abondent, pourtant, les conquêtes féminines.
On peut revoir cet extraordinaire document jusqu'au 15 août ici : clic
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