La façade de mon lieu de travail, toute belle, en bois sobrement teinté, subit régulièrement l'assaut des tagueurs.
La vitrine s'est "ornée" récemment d'une signature au diamant à vitres.
Ces agressions me blessent, qui sont vraisemblablement la manifestation d'un rejet de notre société qui pourrait s'exprimer de bien d'autres façons.
À Rome, en quelques mois, cette calamité s'est considérablement étendue ; seuls les monuments les plus visités sont efficacement protégés des assauts des nouveaux vandales. J'ai eu l'occasion, en juillet, de décrire l'état lamentable dans lequel se trouve la ville éternelle, sans doute à cause de l'impéritie et de l'incompétence des nouveaux édiles "populistes" chargés par la vox-populi de la gérer. Je me suis laissé dire en italien que les habitants regrettent amèrement leur choix. Les prochains élus auront beaucoup de mal à réparer ces ava(n)(r)ies.
À Paris, la municipalité agit beaucoup plus efficacement et avec obstination pour combattre les graffiti et (c'est nouveau !) les autocollants : pour exemple, après signalement sur le site de la mairie, les équipes se déplacent pour effacer, et, au pire, les employés municipaux donnent un coup de peinture dans un ton approchant celui de l'original.
Jusqu'à la réitération de cette atteinte à l'esthétique élémentaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire