Bien sûr, il faut se garder de pratiquer à tout-va la "Reductio ad Hitlerum" qui soudain ne permet plus d'argumenter. Ainsi en est-il de ces débats dont la fin, brutale comme un coup de poing, est une insulte. L'illustration nous fait en tout cas un devoir d'être attentif - et actif dans la mesure de nos moyens. Elle suscite aussi la nostalgie d'une époque, car elle est l'inverse de "Sous les pavés, la plage".
S'il m'est permis, j'en remets une couche. Le résultat de l'élection intervenue hier au Brésil est bien plus dérangeant que le passage à l'heure d'hiver (que beaucoup ici n'apprécient sans doute guère). Donc, Monsieur Jair Bolsonaro vient d'être élu président de la République fédérative du Brésil. Même s'il n'hésite guère à se contredire et à brouiller quelque peu son portrait, on ne compte plus ses déclarations anti-gays. Ainsi a-t-il déjà libéré la parole et la violence contre les homos. Le magazine "L'homme est un concept comme les autres" a publié le 12 octobre 2018 un billet dont le seul titre fait peur : "Brésil : Le triomphe attendu de Bolsonaro déchaîne les violences homophobes !" Voir https://tbiet.blogspot.com/search?q=br%C3%A9sil&max-results=20&by-date=true L'homophobie n'est pas qu'une affaire de conviction, de raison. A la manière des goûts esthétiques, elle est "chevillée au corps", pour reprendre une excellente expression de Pierre Bourdieu. Comme notre relation aux nourritures et aux odeurs.
The win was somehow narrow but of course it's representative. Brazil has been shaken by so many political scandals that his win was somehow not a surprise. They think they're doing 'the right thing'. This is part of wave of that extreme right that 'does not exist'. He's not Marechal-Le Pen, but he's pretty close.
4 commentaires:
Bien sûr, il faut se garder de pratiquer à tout-va la "Reductio ad Hitlerum" qui soudain ne permet plus d'argumenter. Ainsi en est-il de ces débats dont la fin, brutale comme un coup de poing, est une insulte.
L'illustration nous fait en tout cas un devoir d'être attentif - et actif dans la mesure de nos moyens.
Elle suscite aussi la nostalgie d'une époque, car elle est l'inverse de "Sous les pavés, la plage".
S'il m'est permis, j'en remets une couche. Le résultat de l'élection intervenue hier au Brésil est bien plus dérangeant que le passage à l'heure d'hiver (que beaucoup ici n'apprécient sans doute guère).
Donc, Monsieur Jair Bolsonaro vient d'être élu président de la République fédérative du Brésil. Même s'il n'hésite guère à se contredire et à brouiller quelque peu son portrait, on ne compte plus ses déclarations anti-gays. Ainsi a-t-il déjà libéré la parole et la violence contre les homos. Le magazine "L'homme est un concept comme les autres" a publié le 12 octobre 2018 un billet dont le seul titre fait peur : "Brésil : Le triomphe attendu de Bolsonaro déchaîne les violences homophobes !"
Voir https://tbiet.blogspot.com/search?q=br%C3%A9sil&max-results=20&by-date=true
L'homophobie n'est pas qu'une affaire de conviction, de raison. A la manière des goûts esthétiques, elle est "chevillée au corps", pour reprendre une excellente expression de Pierre Bourdieu. Comme notre relation aux nourritures et aux odeurs.
The win was somehow narrow but of course it's representative. Brazil has been shaken by so many political scandals that his win was somehow not a surprise. They think they're doing 'the right thing'. This is part of wave of that extreme right that 'does not exist'. He's not Marechal-Le Pen, but he's pretty close.
J'ai bien peur que "l'ordem" supplante le "progresso"...
Denis
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