Qu'il est ressassé, ce deuxième Concerto de Rachmaninov, dont l'un des thèmes, trituré, fut même hurlé par Céline Dion (mais si, All by myself !).
C'est ici que l'on peut faire la différence entre l'art véritable et tout le reste : la version Richter/Sanderling est, de loin, ma préférée. Enregistrée quand Saint-Pétersbourg s'appelait encore Leningrad par le Philharmonique de l'endroit dirigé par Kurt Sanderling, elle donne à entendre un piano et un orchestre d'une exceptionnelle amplitude, avec un Richter impérial, inimitable.
Ça va prendre trente-quatre minutes de votre dimanche : faites-vous ce cadeau !
3 commentaires:
Bien que fan quasi inconditionnel de Richter, j'avoue lui faire des infidélités avec Daniil Trifonov dans les concertos de Rachmaninov. Je suppose que vous avez été comme moi séduit par la nouvelle version du génial Daniil de l'Art de la Fugue et le façon discrète et parfaite dont il en a complété le dernier contrepoint
Oui, Ludovic, c'est l'un des représentants les plus talentueux de la nouvelle génération de pianistes !
De ceux qui n'ont pas à rougir de la comparaison avec les "grands anciens".
un regalo perfetto.
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