lorsque j'ai eu 17 ans j'ai été convoqué à la mairie du chef lieu de canton de ma ville pour passer le conseil de révision Juridiction chargée d'analyser si les individus destinés au service militaire sont aptes à y aller. À l'appel de nos noms, nous rentrons dans une grande salle et nous devons nous déshabiller totalement… Tout nus, à la queue leu leu, nous patientons devant une porte qui s'ouvre sur une très grande salle ou nous attendent : - des militaires, dont le médecin major - des gendarmes qui veillent au bon déroulement des opérations! Derrière une grande table, nous trouvons le sous-préfet, le conseiller général du canton et les élus de chaque commune…
« Arraché à ma mère m'étreignant dans ses bras, Ils ont portés mon nom sur des registre gras. La couleur de mes yeux, l'état de ma denture, Soupesé et toisé jusque dans les jointures. Rangés comme des bœufs qu'on mène à l’abattoir, Nous sommes marchandés, tout nu dans un saloir Je reçois un fusil, qui leur pèse trop lourd, Un uniforme usé, naturellement trop court. Je suis rebaptisé sous le mon matricule, Avec l'humanité, pris dans leurs tentacules »….
Pendant que nous étions dans la mairie, sur le parvis, des stands se sont installés, pour nous vendre des cocardes, des médailles, des trompettes, des colifichets et le traditionnel insigne « bon pour les filles ». Nous sommes des conscrits. (l'homosexualité était interdite chez les militaire, et les soi-disant homos étaient vraiment maltraités) Demian
Silvano, je vous laisse le soin de sélectionner ce qui peu être publier, merci
5 commentaires:
Comme au conseil de révision.... A ce propos le conseil de révision approche pour Claude, Jean, et clément ?
Demian
Quelle bande de veinards, quand même !
-Cornelis -
Demian : merci d'expliquer à nos lecteurs ce qu'est un "conseil de révision". Merci. Ça se faisait à 16 ans ?
-Cornelis- Quel cri du cœur !
lorsque j'ai eu 17 ans j'ai été convoqué à la mairie du chef lieu de canton de ma ville pour passer le conseil de révision Juridiction chargée d'analyser si les individus destinés au service militaire sont aptes à y aller. À l'appel de nos noms, nous rentrons dans une grande salle et nous devons nous déshabiller totalement… Tout nus, à la queue leu leu, nous patientons devant une porte qui s'ouvre sur une très grande salle ou nous attendent : - des militaires, dont le médecin major - des gendarmes qui veillent au bon déroulement des opérations! Derrière une grande table, nous trouvons le sous-préfet, le conseiller général du canton et les élus de chaque commune…
« Arraché à ma mère m'étreignant dans ses bras,
Ils ont portés mon nom sur des registre gras.
La couleur de mes yeux, l'état de ma denture,
Soupesé et toisé jusque dans les jointures.
Rangés comme des bœufs qu'on mène à l’abattoir,
Nous sommes marchandés, tout nu dans un saloir
Je reçois un fusil, qui leur pèse trop lourd,
Un uniforme usé, naturellement trop court.
Je suis rebaptisé sous le mon matricule,
Avec l'humanité, pris dans leurs tentacules »….
Pendant que nous étions dans la mairie, sur le parvis, des stands se sont installés, pour nous vendre des cocardes, des médailles, des trompettes, des colifichets et le traditionnel insigne « bon pour les filles ». Nous sommes des conscrits. (l'homosexualité était interdite chez les militaire, et les soi-disant homos étaient vraiment maltraités)
Demian
Silvano, je vous laisse le soin de sélectionner ce qui peu être publier, merci
Merci, Demian, pour ce commentaire instructif. Il est heureux que cette mascarade ait été supprimée.
Enregistrer un commentaire