"Ce ne sont pas les anges qui manquent
Il y en a des avalanches
Forêts d'anges et forêts vierges
Forêts en fuite sous le vent
Forêts d'oiseaux saisis de gel
Ils ont abandonné leurs ailes
Forêts d'anges saisis de gel
Ce ne sont pas les anges qui manquent "
Jean Giono
Merci à Pierre, lecteur du Vaucluse,
qui m'a envoyé ce beau texte.
Note de Pierre pour éclairer un lecteur -heureusement- curieux :
C'est dans "La chute des anges ", écrit vers 1947, dans les années sombres, du fait de l'attitude assez ambigüe de Giono,pendant la seconde guerre mondiale. Le texte a été publié en 1969 chez un éditeur local avec la mention fausse "traduit du bulgare ". Mais Giono était un roi du mensonge. Il a dû être repris dans un des derniers volumes que "la pléiade" lui a consacré.
Il a également été chanté ,sur une musique de Bach, par une chanteuse injustement oubliée, (...) Héléne Martin. Vous savez celle qui ,entre autre, a mis en musique "le condamné à mort " de Genet dont se sont accaparés Moreau et Daho. Le texte entier du poème se trouve aussi dans le livre -cd "la douceur du bagne " édité par Martin au Castor Astral.
4 commentaires:
J'ajoute qu'il faut que je me fasse un devoir de mériter lecteurs aussi prévenants.
Vous le méritez largement. Mon aimable condisciple admirateur de votre travail pourrait-il préciser sa source car ce beau texte est introuvable sur internet ?
@Pierre Sand : voici la réponse fournie aimablement par un autre... Pierre :
C'est dans "La chute des anges ",écrit vers 1947,dans les années sombres,du fait de l'attitude assez ambigüe de Giono,pendant la seconde guerre mondiale .Le texte a été publié en 1969 chez un éditeur local avec la mention fausse "traduit du bulgare ".Mais Giono était un roi du mensonge. Il a du être repris dans un des derniers volumes que "la pleiade" lui a consacré.
Il a également été chanté ,sur une musique de Bach, par une chanteuse,injustement oubliée, (...) Héléne Martin. Vous savez celle qui ,entre autre, a mis en musique "le condamné à mort " de Genet dont se sont accaparé Moreau et Daho. Le texte entier du poème se trouve aussi dans le livre -cd "la douceur du bagne " édité par Martin au Castor Astral.
Merci beaucoup Pierre pour cet éclairage. Cela me plait d'autant plus que ces mots ont échappé à Google, jusqu'à ce qu'ils se couchent sur ce beau site...
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